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Naturalisme versus constructivisme

Collectif

Naturalisme versus constructivisme


Éditeur scientifique :
  • Collection : Enquête
  • Numéro dans la collection : 6
  • Pages : 334
  • Support : Document imprimé
  • Format : 24 cm.
  • Langue : Français
  • ISBN : 978-2-7132-2152-1
  • ISSN : 1629-7121
  • Date de création : 04/01/2011
  • Dernière mise à jour : 06/11/2015

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Résumé 

Français

L’opposition entre naturalisme et constructivisme semble irrémédiable. D’un côté, les versions les plus réductionnistes des sciences cognitives, des neurosciences et des approches évolutionnistes néo-darwiniennes soutiennent que tout fait social peut être rapporté à des mécanismes naturels sous-jacents, produits par l’évolution biologique; d’un autre côté, les approches ultraconstructivistes du social affirment que les prétendus «faits de nature» ne sont rien d’autre que des constructions sociales. Loin d’accepter une paix préservée par une sorte d’indifférence intellectuelle mutuelle entre ces deux courants de pensée antagonistes, le présent ouvrage affirme au contraire la nécessité de les confronter et explore comment l’opposition entre constructivisme et naturalisme peut être surmontée. Publiées ici pour la première fois en français et longuement discutées, les analyses d’Anne W. Rawls rappellent que l’approche praxéologique de Durkheim constitue, aujourd’hui encore, une voie de dépassement prometteuse. La parole est aussi donnée à des sociologues, des philosophes et des historiens pour défendre, à partir de leurs objets propres, les arguments susceptibles d’offrir aux sciences sociales la perspective d’une naturalisation sans réductionnisme. M.-M. V.

Chapitres d'ouvrages

« Quel naturalisme pour les sciences sociales ? »

De : Cyril LEMIEUX

Pages 9 à 25


« Durkheim et le naturalisme social. L’expérience de la causalité »

De :

Pages 29 à 39


« La théorie de la connaissance de Durkheim. Un aspect négligé de son œuvre »

De : Anne Warfield RAWLS

Pages 41 à 99


« Synthèse ou respécification ? »

De : Rod WATSON, Wesley W. SHARROCK

Pages 101 à 105


« Durkheim et les ethnométhodologues »

De : Albert OGIEN

Pages 107 à 119


« L’ethnométhodologie et le legs oublié de Durkheim »

De : Harold GARFINKEL

Pages 121 à 125


« Pourquoi a-t-on si mal lu Durkheim ? »

De : Richard A. HILBERT

Pages 127 à 131


« Une alternative au-delà du pragmatisme. La pratique en suspens »

De : Bruno KARSENTI

Pages 133 à 140


« Théorie de la connaissance et pratiques chez Durkheim et Garfinkel »

De : Anne Warfield RAWLS

Pages 141 à 183


« Les sciences de la vie, alliées naturelles du naturalisme ? De la diversité des articulations possibles entre biologie et sciences sociales »

De : Dominique GUILLO

Pages 187 à 212


« Construction sociale, biologie et évolution culturelle. Un modèle intégratif de la pensée raciale »

De : Luc FAUCHER, Édouard MACHERY

Pages 213 à 240


« Les formes élémentaires de la vie sociale »

De : Laurence KAUFMANN, Fabrice CLÉMENT

Pages 241 à 269


« Les qualités des quantités. Comment gérer la tension entre réalisme et conventionnalisme ? »

De : Alain DESROSIÈRES

Pages 271 à 292


« La nature, la construction sociale et l’histoire. Remarques sur l’œuvre de Ian Hacking »

De : Étienne ANHEIM, Stéphane GIOANNI

Pages 293 à 317


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