Couturat voit en Leibniz un précurseur de la logique moderne : la logique constitue selon lui « non seulement le cœur et l’âme de son système, mais le centre de son activité intellectuelle et la source de toutes ses inventions » (La logique de Leibniz d’après des documents inédits, Paris, Félix Alcan, 1901, p. XII. Cité par Michel Fichant p. 145). M. Fichant rend compte du contexte dans lequel Couturat se fait éditeur et interprète de Leibniz à l’aurore du XXe siècle : grâce à la découverte du Traité sur l’algèbre universelle de A. N. Whitehead (1898) et aux travaux de l’école italienne de mathématiques réunie autour de G. Peano.
F. F.