À travers l’étude de l’astronomie de Kepler, l’auteur montre comment deux attitudes épistémologiques en histoire des sciences (l’analyse rétrospective de la science d’une part et son étude événementielle d’autre part) peuvent aboutir à des résultats différents sur un même objet (l’établissement des lois de Kepler dans le cas étudié). Alors que la première attitude remonte du présent actuel de la science vers son passé, la seconde décrit le passé de la science sans préjuger de son avenir.
F. F.