À travers l’étude de la genèse de la théorie newtonienne des phénomènes de la couleur, l’auteur montre en quoi l’histoire des sciences est nécessaire à la philosophie des sciences. Philosophie et histoire des sciences sont inséparables : l’étude historique et conceptuelle des travaux des savants est nécessaire, sous peine de produire une philosophie des sciences stérile voire dogmatique ou une histoire qui serait, comme l’écrivait Auguste Comte, « inexplicable et oiseuse » (Cours de philosophie positive, 28e leçon).
F. F.