Grâce au Grand Collisionneur de Hadrons (LHC) du Centre européen pour la recherche nucléaire (CERN), une nouvelle particule a été découverte durant l’année 2012 : le boson. Imaginé en 1964 par trois physiciens (Robert Brout, François Englert et Peter Higgs) le boson BEH – comme Brout, Englert et Higgs – baptisé boson de Higgs, est une particule couplée avec elle-même dans un potentiel en forme de chapeau mexicain (d’où le titre de l’ouvrage) qui donne de la masse aux autres particules avec lesquelles elle interagit. Ce livre retrace l’histoire de cette découverte et en explicite l’importance historique. Après avoir présenté la généalogie de cette découverte (Première
partie : « La généalogie du boson »), les auteurs s’attachent 1) à démonter le mécanisme BEH pour en exhiber les ressorts et 2) à montrer les défis à la fois théoriques, expérimentaux et instrumentaux qui ont dû être affrontés pour aboutir à la découverte de ladite particule (Deuxième partie : « La nécessité du boson »). Le grand récit de l’univers, profondément renouvelé grâce à cette découverte révolutionnaire, fait ainsi l’objet de la troisième et dernière partie de l’ouvrage (Troisième partie : « L’héritage du boson »). Enfin, les auteurs insistent dans une grande conclusion (p. 429-475) sur la dimension anthropologique de cette découverte, c’est-à-dire sur le fait qu’elle ne concerne pas seulement l’histoire et la philosophie des sciences, mais aussi l’histoire des civilisations humaines, dans la mesure où elle transforme notre compréhension de l’univers. – Notes, p. 481-498 ; Postface de Michel Serres : « Une fugue à trois récits universels »,
p. 501-513 ; Index des noms, p. 515-521 ; Table des matières, p. 523-531.
F. F.