Même si la physiologie bernardienne s'est tenue hors des recherches expérimentales sur l'hérédité, il n'en demeure pas moins que cette notion reçoit un traitement dans sa réflexion biologique et médicale. Cet article analyse les conceptions explicites de Claude Bernard concernant la nature physiologique de l'hérédité, puis les raisons pour lesquelles cette dimension biologique n'a pas fait l'objet de ses recherches expérimentales. Enfin l'article montre la façon dont le médecin-physiologiste français justifia – dans des textes tardifs – cette mise à l'écart de l'hérédité hors de toute investigation expérimentale, la considérant comme une notion métaphysique. F. F.