Issu d’un Colloque organisé en mars 2004 au Collège de France, cet ouvrage est le premier consacré à Moritz Schlick en français. Fondateur du Cercle de Vienne, Moritz Schlick défend une version extrême de l’idée, soutenue par le structuralisme logique, que le langage décrit la forme de notre expérience, mais que le contenu de celle-ci reste inexprimable : niant que les intuitions entrent dans la connaissance, il rejette le kantisme et met en péril les bases de son propre empirisme. – L’analyse se développe selon trois niveaux, correspondant aux trois parties de l’ouvrage, – l’examen des rapports entre la pensée de Schlick et la tradition kantienne (Kant, le néo-kantisme et le “kantisme analytique” de Sellars); – la confrontation de cette pensée à l’empirisme classique et à une autre variante de l’empirisme logique (Carnap); – le débat sur la thèse de l’inexprimabilité du contenu, au travers notamment d’une confrontation avec les idées de Wittgenstein, qui fut longtemps l’un des interlocuteurs privilégiés de Schlick. M.-M. V.
De : Christian BONNET
Pages 17 à 28
De : Ronan DE CALAN
Pages 29 à 49
De : Florent GRELLARD
Pages 51 à 69
De : Jocelyn BENOIST
Pages 73 à 85
De : Delphine CHAPUIS-SCHMITZ
Pages 87 à 108
De : Jean-Jacques ROSAT
Pages 111 à 135
De : Jacques BOUVERESSE
Pages 137 à 162