Dans quelle mesure les réflexions de nombreux romantiques allemands (Goethe, Baader, Hölderlin, Novalis, etc.) ont-elles pu servir concrètement les mathématiques modernes, et plus particulièrement le développement de la théorie des groupes ? Du formalisme mathématique élaboré par Carl August Eschenmayer jusqu’à l’application de la théorie des groupes à la physique des particules élémentaires par Hermann Weyl, en passant par les réflexions de Paolo Ruffini sur les modalités de composition des opérations et les expériences des cristallographes dynamistes allemands du XIXe siècle, ce livre propose l’histoire d’un pan de l’algèbre moderne, celui de la théorie des groupes. En nous faisant découvrir les liens qui unissent des intuitions romantiques à des concepts de l’algèbre moderne, cet ouvrage éclaire sous un jour nouveau l’invention mathématique. – Bibliographie, p. 315-334 ; Index des noms propres, p. 335-341 ; Index des notions, p. 343-345 ; Table des matières, p. 347-349.
F. F.