Cet article étudie la conception de l'histoire des sciences de François Jacob telle qu'elle se présente dans La logique du vivant (1970), une conception qui allie recherche de la généalogie des idées et enquête sur les conditions historiques d'accessibilité des objets à l'analyse scientifique. L'auteur situe cette oeuvre dans le contexte intellectuel, scientifique, politique et institutionnel des années 1960 et la compare aux visions de l'histoire des sciences élaborées dans La structure des révolutions scientifiques de Thomas S. Kuhn (1962) et Les mots et les choses de Michel Foucault (1966).
F. F.