Georges Canguilhem

science et non-science

Monographie

Georges Canguilhem

science et non-science


Auteur :
  • Pages : 105
  • Support : Document imprimé
  • Format : 22 cm.
  • Langue : Français
  • ISBN : 2-7288-0326-9
  • ISSN : 1766-3067
  • Date de création : 01/12/2011
  • Dernière mise à jour : 12/11/2024

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Résumé 

Français

L’objectif de cet ouvrage et de révéler l’actualité de deux idées majeures présentes dans l’œuvre de Canguilhem : celles de rupture épistémologique et d’idéologie scientifique. L’articulation de ces deux idées participe d’une méthode élaborée par Canguilhem en histoire et en philosophie des sciences visant à identifier les activités relevant de l’idéologie scientifique ou de la science (partition entre science et non-science). Ainsi au portrait spirituel de Canguilhem (Chap. 1 : « In memoriam ») succède immédiatement l’analyse de sa thèse de 1943 : Essai sur quelques problèmes concernant le normal et le pathologique. Ce second chapitre, intitulé « Georges Canguilhem et la rationalité pathologique », illustre l’originalité et la fécondité de cette méthode. La normativité vitale, concept unifiant la physiologie et la pathologie, révèle en effet que la normalité et la pathologie correspondent à des ordres physiologiques différents : « La conséquence de ce pouvoir normatif de la physiologie humaine d’instituer un optimum (ou un maximum) dans des conditions données est que la physiologie est certainement une science dans ses méthodes analytiques et dans sa recherche d’invariants, mais qu’elle ne l’est pas dans son objet, parce que son objet n’est pas constant, pas stable. » (p. 41) Le troisième chapitre entend dès lors déterminer le statut de l’influence des idées de Kurt Goldstein dans l’œuvre de Canguilhem, dans la mesure où Goldstein est, avec Claude Bernard et René Leriche, l’auteur le plus cité de la thèse de 1943. Un retour sur la réflexion méthodologique de Canguilhem en histoire des sciences (chap. 4 : « Science et non-science ») permet d’en connaître l’objet propre : l’étude critique des questions et des réponses posées par la pratique scientifique, c’est-à-dire l’histoire critique de la constitution des problèmes (idéologie scientifique) et de l’invention des concepts (ruptures épistémologiques). L’auteur a joint un appendice : il s’agit d’une réflexion sur l’expression « philosophie des sciences », qui est aussi un appel à la construction d’un dialogue et d’une collaboration constantes entre les scientifiques et les philosophes, de sorte à pouvoir produire un discours (sur la recherche scientifique, sa fécondité, ses innovations, mais aussi les problèmes qu’elle pose, etc.) à destination du plus grand nombre (Appendice :
« Note sur l’expression ‘‘philosophie des sciences’’ et sur quelques sujets apparentés »).

F. F.

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