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ARTICLE

Bolzano sur la structure des propositions et le rôle sémantique des propriétés

  • Pages : 83 à 103
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  • Date de création : 04-01-2011
  • Dernière mise à jour : 04-01-2011

Résumé :

Français

Bernard Bolzano développe une théorie exhaustive et très élaborée des propositions comme entités structurées et composées de concepts. L’une de ses thèses principales consiste à dire que toutes les propositions ont en commun la même structure : «A – a (la propriété) b». Cet article examine le rôle que jouent les propriétés eu égard à cette thèse. Lorsque les propriétés figurent dans les théories sémantiques standards, elles sont généralement conçues comme des entités partageables, en d’autres mots, comme des universaux. Je montre que (contrairement à ce qui fait consensus dans la littérature) Bolzano croyait que ce sont bien plutôt des propriétés particularisées qui tombent sous la représentation-prédicat d’une proposition. De là émerge une sémantique plutôt inhabituelle : une proposition de la forme [A –a – (la propriété) b] est vraie si une des propriétés particularisées qui se tiennent sous la représentation-prédicat [b] inhère au sujet de la proposition, c’est-à-dire l’entité dénotée par la représentation-sujet [A].

 

Résumé :

Français

Bernard Bolzano développe une théorie exhaustive et très élaborée des propositions comme entités structurées et composées de concepts. L’une de ses thèses principales consiste à dire que toutes les propositions ont en commun la même structure : «A – a (la propriété) b». Cet article examine le rôle que jouent les propriétés eu égard à cette thèse. Lorsque les propriétés figurent dans les théories sémantiques standards, elles sont généralement conçues comme des entités partageables, en d’autres mots, comme des universaux. Je montre que (contrairement à ce qui fait consensus dans la littérature) Bolzano croyait que ce sont bien plutôt des propriétés particularisées qui tombent sous la représentation-prédicat d’une proposition. De là émerge une sémantique plutôt inhabituelle : une proposition de la forme [A –a – (la propriété) b] est vraie si une des propriétés particularisées qui se tiennent sous la représentation-prédicat [b] inhère au sujet de la proposition, c’est-à-dire l’entité dénotée par la représentation-sujet [A].

 
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