Socratic Death Rattles: Pythagorean Hearing and Listening in Plato's Phaedo

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Article

  • Pages : 311 à 333
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  • Date de création : 12-01-2024
  • Dernière mise à jour : 12-01-2024

Résumé

Français

Le Phédon de Platon met en scène deux groupes d’auditeurs proches des milieux pythagoriciens : Cébès et Simmias, qui écoutent les paroles de Socrate lui-même, d’une part, et Échécrate (ainsi que, possiblement, un groupe d’akousmatikoi), à qui Phédon rapporte ces échanges, d’autre part. McLain et Schultz considèrent que cette présence est déterminante pour comprendre la structure narrative du dialogue, qui repose sur des attitudes d’audition et d’écoute active similaires à celles pratiquées par les disciples de Pythagore. L’apparition de la figure de Xanthippe à des moments critiques du récit est également réinterprétée à l’aune de l’inclusion des femmes dans les écoles pythagoriciennes. Enfin, les jeux de sons (les cris d’Apollodore et les sanglots des proches présents dans la prison) et de silence (réclamé par Socrate) qui entourent la mort de Socrate à la fin du dialogue sont mis en parallèle avec l’apprentissage du silence exigé par Pythagore de la part de ses disciples.

L. M.

Anglais

Plato's Phaedo features two groups of listeners close to Pythagorean circles: Cebes and Simmias, who listen to the words of Socrates himself, on the one hand, and Echecrates (and, possibly, a group of akousmatikoi), to whom Phaedo reports these exchanges, on the other. McLain and Schultz consider that this presence is crucial to understanding the narrative structure of the dialogue, which is based on attitudes of hearing and active listening similar to those practised by the disciples of Pythagoras. The appearance of the figure of Xanthippe at critical moments in the narrative is also reinterpreted in terms of the inclusion of women in Pythagorean schools. Finally, the interplay of sound (Apollodorus's cries and the sobbing of his relatives in the prison) and silence (demanded by Socrates) that surrounds Socrates's death at the end of the dialogue is paralleled by the learning of silence required by Pythagoras of his disciples.

L. M.