La possibilité de poursuivre
des études en sciences a permis aux femmes de découvrir et de s’approprier un
genre littéraire : l’essai – au sens, hérité de Montaigne, de texte
introspectif marqué par la liberté de ton et l’interrogation sur le savoir et
la vocation. L’article se concentre sur deux essayistes allemandes, Alice
Rühle-Gerstel et Margarete Susman, étudiant leur manière d’exploiter ce genre.
Il souligne comment elles y ont mis à profit leurs connaissances acquises au
cours de leurs études et à travers leurs contacts avec les scientifiques.
P. V.