L’article présente les principales caractéristiques de l’éducation féminine dans l’Inde ancienne dans la perspective définie par les trois textes sanskrits normatifs, des śāstra (« apprentissage, science »), à savoir Mānavadharmaśāstra ou Manusmṛti, Arthaśāstra et Kāmaśāstra ou Kāmasūtra. Ces traités révèlent la diversité de l’attitude de leurs auteurs à l’égard des femmes, tout en définissant trois objectifs de la vie humaine : dharma (« loi, moralité »), artha (« richesse, pouvoir ») et kāma (« désir, plaisirs charnels »). Si la place de la femme est avant tout définie strictement, en fonction de son rôle et de ses devoirs dans un ordre social fondamentalement patriarcal, ces textes montrent que leur éducation ne s’y réduit pas : l’Arthaśāstra, centré sur l’art de gouvernement, indique par exemple qu’elles peuvent remplir d’autres fonctions, comme celle d’espion – ce qui implique une formation spécifique.

P. V.

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ARTICLE

Mothers, wives and lovers, sometimes spies. The educational needs of women from the perspective of normative (śāstra) texts in classical India

  • Pages : 295 à 313
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  • Date de création : 08-07-2022
  • Dernière mise à jour : 08-07-2022

Résumé :

Français

L’article présente les principales caractéristiques de l’éducation féminine dans l’Inde ancienne dans la perspective définie par les trois textes sanskrits normatifs, des śāstra (« apprentissage, science »), à savoir Mānavadharmaśāstra ou Manusmṛti, Arthaśāstra et Kāmaśāstra ou Kāmasūtra. Ces traités révèlent la diversité de l’attitude de leurs auteurs à l’égard des femmes, tout en définissant trois objectifs de la vie humaine : dharma (« loi, moralité »), artha (« richesse, pouvoir ») et kāma (« désir, plaisirs charnels »). Si la place de la femme est avant tout définie strictement, en fonction de son rôle et de ses devoirs dans un ordre social fondamentalement patriarcal, ces textes montrent que leur éducation ne s’y réduit pas : l’Arthaśāstra, centré sur l’art de gouvernement, indique par exemple qu’elles peuvent remplir d’autres fonctions, comme celle d’espion – ce qui implique une formation spécifique.

P. V.

 

Résumé :

Français

L’article présente les principales caractéristiques de l’éducation féminine dans l’Inde ancienne dans la perspective définie par les trois textes sanskrits normatifs, des śāstra (« apprentissage, science »), à savoir Mānavadharmaśāstra ou Manusmṛti, Arthaśāstra et Kāmaśāstra ou Kāmasūtra. Ces traités révèlent la diversité de l’attitude de leurs auteurs à l’égard des femmes, tout en définissant trois objectifs de la vie humaine : dharma (« loi, moralité »), artha (« richesse, pouvoir ») et kāma (« désir, plaisirs charnels »). Si la place de la femme est avant tout définie strictement, en fonction de son rôle et de ses devoirs dans un ordre social fondamentalement patriarcal, ces textes montrent que leur éducation ne s’y réduit pas : l’Arthaśāstra, centré sur l’art de gouvernement, indique par exemple qu’elles peuvent remplir d’autres fonctions, comme celle d’espion – ce qui implique une formation spécifique.

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