L’objectif de l’article est de présenter le rôle de Gabrielle-Émilie de Breteuil, marquise du Châtelet, dans le développement de la science au siècle des Lumières. Elle a traduit du latin et commenté l’intégralité des Principia mathematica philosophiae naturalis – encore aujourd’hui la seule traduction de ce traité de Newton disponible en français. La vie qu’elle partage avec Voltaire à Cirey entre 1735 et 1749 renforce le newtonianisme de Voltaire et encourage la marquise à écrire un essai sur le philosophe.
P. V.