Blood, Pneuma, or Something More Solid? Aristotle on the Material Structure of Percep-tual Apparatus

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Article

    • Pages : 288 à 309
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    • Date de création : 14-03-2022
    • Dernière mise à jour : 14-03-2022

    Résumé

    Français

    L’article se propose de faire le point sur la question de la structure matérielle de l’appareil perceptif chez Aristote. Deux thèses s’affrontent communément à ce sujet : la liaison entre les différents organes sensoriels et le centre de la perception (le cœur) est tantôt expliqué par le pneuma, tantôt par le sang. Rassemblant les différents passages qui, disséminés dans l’œuvre biologique d’Aristote, fournissent des indices sur ce point, Roreitner conclut que ni le sang ni le pneuma ne remplissent le rôle de substrat pour la transmission du mouvement perceptif à travers le corps — quoique l’un et l’autre puissent jouer un rôle indirect ou auxiliaire dans le processus. À défaut de trouver, chez Aristote lui-même, la formulation achevée de l’alternative à ces thèses, l’auteur propose de la repérer dans le De spiritu pseudo-aristotélicien : ce n’est finalement pas le contenu (sanguin ou pneumatique) des vaisseaux qui transmet le mouvement perceptif, mais la chair des vaisseaux eux-mêmes.

    L. M.