Le chapitre 5 cherche à
évaluer le rapport au colonialisme entretenu par VG qui, de fait, est amené à
tisser des liens avec les tenants d’une ethnologie coloniale, et cela dans le
but d’obtenir une position institutionnelle sécurisée lui permettant de mener
ses travaux de recherche. Il a fait preuve, au sein de cette ethnologie
coloniale érigée en science impériale, d’une certaine prudence, introduisant
une dimension critique par la valorisation d’un universalisme tant de méthode
que de jugement concernant les sociétés étudiées, alors que dominait un certain
relativisme discriminant, reposant sur une césure « eux » /
« nous » légitimant les attitudes coloniales.
V. B.