V. B.
Le chapitre 2 retrace
la manière dont VG a lu et interprété le débat sur les naissances vierges dans
les sociétés aborigènes australiennes. VG réfère l’ignorance en matière de
sexualité et de reproduction que l’on attribue à ces groupes humains non à une
exception propre à ces derniers mais à un trait ordinaire de toute société. Il
insiste sur le fait qu’une telle ignorance ne révèle en rien une dimension
préhistorique des sociétés humaines, une trace du passé lointain, mais au
contraire doit être interprétée comme la forme historique vivante par laquelle
une société se saisit d’elle-même. Le comparatisme le conduit à interroger la
difficulté à faire du christianisme, dans les sociétés européennes, un objet
ordinaire de la culture. Ces débats sont l’occasion pour VG de rappeler le rôle
que jouent des individus (et non des groupes) dans les innovations sociales
quand bien même ce rôle est cadré par des rites collectifs dont ces individus
font précisément bouger les lignes.
V. B.
Le chapitre 2 retrace
la manière dont VG a lu et interprété le débat sur les naissances vierges dans
les sociétés aborigènes australiennes. VG réfère l’ignorance en matière de
sexualité et de reproduction que l’on attribue à ces groupes humains non à une
exception propre à ces derniers mais à un trait ordinaire de toute société. Il
insiste sur le fait qu’une telle ignorance ne révèle en rien une dimension
préhistorique des sociétés humaines, une trace du passé lointain, mais au
contraire doit être interprétée comme la forme historique vivante par laquelle
une société se saisit d’elle-même. Le comparatisme le conduit à interroger la
difficulté à faire du christianisme, dans les sociétés européennes, un objet
ordinaire de la culture. Ces débats sont l’occasion pour VG de rappeler le rôle
que jouent des individus (et non des groupes) dans les innovations sociales
quand bien même ce rôle est cadré par des rites collectifs dont ces individus
font précisément bouger les lignes.
V. B.