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MONOGRAPHIE

Leibniz et la dynamique : les textes de 1692

  • Pages : VIII-120
  • Collection : Histoire de la pensée
  •  
  • Support : Document imprimé
  • Edition : Original
  • Ville : Paris
  •  
  • Institution : École pratique des hautes études
  •  
  • Date de création : 04-01-2011
  • Dernière mise à jour : 23-09-2015

Résumé :

Français

Le mouvement est un continu et le propre de tout continu est d’être divisible à l’infini. Il n’y a pas de continu sans parties, en nombre infini, et cependant aucune de ces parties ne peut être conçue comme indivisible sans contradiction. Si toute partie de l’espace, du temps et du mouvement est encore de l’espace, du temps et du mouvement, elle doit être encore indéfiniment divisible : il n’y a pas d’étendue minima. Mais que dire du «commencement» du corps, de la durée, du mouvement ? Un tel commencement appartient à l’espace, au temps, au mouvement sans pouvoir être lui-même divisé, puisque la notion d’un commencement divisible est contradictoire. Il y a donc bien des indivisibles, constitutifs de l’espace, du temps et du mouvement, et cependant hétérogènes à ce qu’ils constituent puisqu’on ne saurait leur assigner une étendue, sauf à tomber d’une contradiction dans une autre. Pour sortir des difficultés d’un problème qui remonte à Zénon d’Élée, il faut donc accepter de raisonner sur ces êtres étranges que sont le point, l’instant, le conatus, et dont le propre est d’être «inassignables» : c’est précisément ce que fait Leibniz dans ces textes. – Chap. I, «De l’histoire d’une découverte à la découverte de l’histoire»; – Chap. II, «L’Essay de Dynamique»; – Chap. III, «La règle générale de la composition des mouvements». M.-M. V.

 

Résumé :

Français

Le mouvement est un continu et le propre de tout continu est d’être divisible à l’infini. Il n’y a pas de continu sans parties, en nombre infini, et cependant aucune de ces parties ne peut être conçue comme indivisible sans contradiction. Si toute partie de l’espace, du temps et du mouvement est encore de l’espace, du temps et du mouvement, elle doit être encore indéfiniment divisible : il n’y a pas d’étendue minima. Mais que dire du «commencement» du corps, de la durée, du mouvement ? Un tel commencement appartient à l’espace, au temps, au mouvement sans pouvoir être lui-même divisé, puisque la notion d’un commencement divisible est contradictoire. Il y a donc bien des indivisibles, constitutifs de l’espace, du temps et du mouvement, et cependant hétérogènes à ce qu’ils constituent puisqu’on ne saurait leur assigner une étendue, sauf à tomber d’une contradiction dans une autre. Pour sortir des difficultés d’un problème qui remonte à Zénon d’Élée, il faut donc accepter de raisonner sur ces êtres étranges que sont le point, l’instant, le conatus, et dont le propre est d’être «inassignables» : c’est précisément ce que fait Leibniz dans ces textes. – Chap. I, «De l’histoire d’une découverte à la découverte de l’histoire»; – Chap. II, «L’Essay de Dynamique»; – Chap. III, «La règle générale de la composition des mouvements». M.-M. V.

 
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