De la logique à la théologie. Cinq études sur Aristote

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Monographie

  • Pages : XXIV-240
  • Collection : Aristote. Traductions et Études
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  • Support : Document imprimé
  • Format : 22 cm.
  • Langues : Français
  • Édition : Nouvelle édition remaniée et augmentée
  • Ville : Louvain-la-Neuve, Belgique
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  • ISBN : 978-90-429-2013-2
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  • Date de création : 04-01-2011
  • Dernière mise à jour : 08-11-2015

Résumé

Français

Jules Vuillemin (1920-2001) a fait paraître ses Cinq études sur Aristote en 1967, et avait corrigé et remanié son ouvrage en 1989-90, à l'occasion de son dernier cours au Collège de France, qui fut consacré à Aristote. C'est cette nouvelle version qui est ici publiée, dans le cadre des Archives Jules Vuillemin (Université Nancy 2/CNRS), avec une préface présentant l'originalité et la postérité de ce classique des études aristotéliciennes. La première étude porte sur les types d'analogie chez Aristote et Thomas d'Aquin. La seconde reconstitue l'économie des Catégories et leur articulation logique. La troisième analyse la légitimité des réfutations par la régression à l'infini. La quatrième étude, entièrement réécrite pour répondre à certaines objections, examine la conception aristotélicienne de la connaissance comme relation. La cinquième étudie la structure des preuves de l'existence du Premier moteur, et met en évidence leurs postulats physiques mais aussi logiques. Ces cinq études se complètent pour montrer la systématicité profonde de l'aristotélisme. – Introduction. – Étude I : L’Analogie (1. L’origine mathématique de la notion d’analogie; 2. L’analogie et la biologie aristotélicienne; 3. Rôle explicite de la notion d’analogie dans la Métaphysique d’Aristote: analogie de proportionnalité et analogie ad unum; 4. Sur certains développements de la notion d’analogie chez saint Thomas; 5. L’analogie et le problème de la science); – Étude II : Le Système des Catégories d’Aristote et sa signification logique et métaphysique (1. Commentaire aux Catégories [2, 1a 20-1b 9]: «être dit de» et «être dans un sujet»; 2. Nature logique de la prédication; impossibilité d’interpréter la copule comme signifiant soit l’appartenance et l’inclusion, soit la relation de partie à tout; 3. Prédication essentielle et accidentelle: rôle de l’analogie; 4. De l’organisation formelle propre à la table aristotélicienne des Catégories; des catégories de langue aux catégories de pensée; 5. Signification logique de cette organisation formelle; 6. Signification ontologique de la table et nature de la déduction des catégories chez Aristote: opposition et ordre. A. Critères ontologiques permettant de caractériser les catégories; B. Rapport entre ces critères et le post-prédicament de l’opposition; C. Rapport entre ces mêmes critères et le post-prédicament de l’ordre; D. Relations logiques entre les termes; E. Opposition et ordre exprimés comme relations logiques entre termes: F. Analogie, opposition, ordre et distribution des catégories dans ces deux post-prédicaments; G. Nature du changement dans sa relation avec les formes de l’opposition; 7. Signification ontologique de la table et nature de la déduction des catégories chez Aristote: le changement; 8. Le mouvement et l’Universel: la division de la physique; 9. Conclusion. L’unité de composition des Catégories; leur portée générale dans l’œuvre d’Aristote; Note I. Sur la synonymie; Note II. Sur la paronymie; Note III. Pourquoi l’«ontologie» de Lesniewski est impropre à traduire la notion aristotélicienne de prédication ?; Note IV. Le tableau des catégories selon saint Thomas dans l’Exposition des huit livres de la Physique d’Aristote); – Étude III : De la Régression à l’infini comme moyen de réfutation [Commentaire aux textes de la Métaphysique] (1. Que toute série causale est finie. Distinction de la régression et de la progression et postulat d’Aristote. Nature du premier élément de la série suivant le genre de la causalité; 2. Aristote et les arguments de Zénon; 3. Dialectique et régression à l’infini. Conditions de validité de la régression; 4. Quelles raisons tirées de l’expérience obligent à écarter l’argumentation d’Aristote ?); – Étude IV : La Théorie des relations mixtes [Relationes modo intelligentiae]; (1. Question de symétrie ou question de conversion ?; 2. Analyse des textes; 3. Sur une première difficulté classificatoire: l’exception divine; 4. Relations sans converse ?; 5. Relations sans converse et relations par accident; équivalence de ces deux notions; 6. Réalités et entités de raison chez saint Thomas; 7. Sur une seconde difficulté classificatoire: la connaissance en puissance et la connaissance en acte, la connaissance en acte identifiée au connaissable; 8. La preuve de Dieu par les effets; raison d’être des relations sans converse); – Étude V : La Théologie d’Aristote (1. But de cette étude. Les preuves d’Aristote et leur composition; 2. Démonstration du livre L de la Métaphysique. Première partie (logique ou à une prémisse existentielle); Deuxième partie (par le fait ou à deux prémisses existentielles); 3. Démonstration du livre VII de la Physique; 4. Démonstration du livre VIII de la Physique. Première Partie (logique ou à une prémisse existentielle); Deuxième Partie (de fait ou à deux prémisses existentielles); 5. Éclaircissement préalable du rôle que jouent les argumentations par l’infini dans les preuves; 6. Des principes communs aux différentes preuves et de leur enchaînement; 7. Définition du mouvement et principe de la priorité de l’acte; le problème du mouvement dans son rapport aux catégories de l’action et de la passion: la séparation de l’action et de la passion; 8. Principe de la priorité de la substance et conséquence de ce principe joint à celui de la séparation de la passion et de l’action; 9. Les quatre postulats de la théologie d’Aristote. Note V. Sur le polythéisme d’Aristote; Note VI. Hypothèse physique et assertion méta-physique. – Conclusion : 1. Morphologie, syntaxe et catégorie. Disparition de l’analogie en philosophie moderne; 2. L’élimination de la notion de puissance en Physique, en Mathématique et en Logique; 3. Des difficultés propres à l’idée de Dieu; 4. Trois concepts aristotéliciens revivifiés: analogie, accident, puissance). M.-M. V.