Le Kaléidoscope épistémologique d’Auguste Comte. Sentiments. Images. Signes

Envoyer le lien

Monographie

  • Pages : 310
  • Collection : Épistémologie et philosophie des sciences
  •  
  • Support : Document imprimé
  • Format : 24 cm.
  • Langues : Français
  • Édition : Original
  • Ville : Paris
  •  
  • ISBN : 978-2-296-03663-5
  •  
  • Date de création : 04-01-2011
  • Dernière mise à jour : 03-11-2015

Résumé

Français

Présentation d'une méthode scientifique étudiant la relation entre les organisations humaines et les systèmes de signes comme les langages ou les sciences. Auguste Comte, à partir de l'histoire des sociétés et de leur savoir, renverse les perspectives philosophiques. Soulignant l'intérêt de promouvoir les sciences humaines et sociales, il révèle une méthode totale, à la fois déductive et inductive. – Le principe général de l’épistémologie comtienne est la nécessité du passage du concret à l’abstrait, représenté par l ‘analyse mathématique. Auguste Comte reconnaît dans les mathématiques, et surtout dans l’analyse infinitésimale, des systèmes de signes qui détiennent leur force de l’emploi de signes généraux représentant des idées généra-les. Du point de vue des signes des langages scientifiques, la classification comtienne des sciences peut ainsi s’ordonner aux trois classes de signes de Peirce : signes abstraits, signes concrets et signes collectifs. Comte rapporte les systèmes de signes scientifiques à leur origine dans la «logique des signes» du monothéisme, qu’il rattache à la vision complète de la «logique positive» comprenant également les deux autres logiques premières que sont la «logique des images» du polythéisme et la «logique des sentiments» du fétichisme. – Appendice : De Comte à Bachelard. Pourquoi étudier l’histoire des sciences ? M.-M. V.