Philosophie naturelle et géométrie au XVIIe siècle

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Monographie

Résumé

Français

Le XVIIe siècle, comme unité de temps rationnelle, est une période privilégiée pour l’examen des relations d’interdépendance entre la philosophie et les sciences. En effet, les crises et bouleversements des systèmes et des théories se révèlent particulièrement intenses à l’âge classique, circonstance qui offre une grande richesse de ressources pour l’étude de ces rapports. Autour de cet axe commun qui lui confère une forte homogénéité, l’ouvrage réunit douze études où sont abordés plusieurs des thèmes principaux des grands bouleversements advenus dans les sciences de la nature et les mathématiques du XVIIe siècle (la querelle du vide; la nature et les propriétés optiques de la lumière; le système du monde; les théories de la gravité; les extensions de la géométrie euclidienne; l’invention de la géométrie algébrique; les méthodes d’indivisibles). Un tel parcours révèle – et ce n’est pas son moindre intérêt – comment se dessinent et parfois s’affrontent les doctrines épistémologiques qui serviront de cadre au cours des développements de la science classique. – Partie I, «Philosophie naturelle» : – Chap. 1, La querelle du vide entre 1640 et 1650; – Chap. 2, Le chemin de la lumière chez Newton et Leibniz (in : Le Siècle de la lumière, 1600-1715, Dir. C. Biet et V. Jullien, Paris : ENS Éditions, 1997); – Chap. 3, La lumière, de l’école au laboratoire; – Chap. 4, Silences cosmologiques (Revue XVIIe siècle, numéro spécial, L’Indicible et la vacuité, avril-juin 2000, n° 207); – Chap. 5, Roberval, système du monde et autres controverses (in : Révolution scientifique et libertinage, Dir. Alain Mothu, Turnhout [Belgique], Brépols, 2000); – Chap. 6, La théorie de la connaissance de Roberval. – Partie II, «Mathématiques et philosophie» : – Chap. 1, Quelques aspects du caractère incontournable des Éléments d’Euclide au XVIIe siècle (Sciences et techniques en perspective, IIe série 1, 1997, f. 2); – Chap. 2, Les frontières dans les mathématiques cartésiennes (Historia Scientiarum, vol. 8-3, 1999); – Chap. 3, Chez Descartes, l’intuition est à la déduction comme la géométrie est à l’algèbre; – Chap. 4, Essai d’interprétation d’un extrait des Anatomica de René Descartes du 5 février 1635. Texte latin, traduction nouvelle et interprétation; – Chap. 5, Les indivisibles de Roberval, une “petite différence” de doctrine; – Chap. 6, Descartes-Roberval. Une relation tumultueuse. M.-M. V.