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COLLECTIF

Penser par cas

  • Pages : 292
  • Collection : Enquête
  •  
  • Support : Document imprimé
  • Edition : Original
  • Ville : Paris
  •  
  • ISBN : 2-7132-2024-6
  •  
  • Date de création : 04-01-2011
  • Dernière mise à jour : 20-10-2015

Résumé :

Français

Issu d’un travail de séminaire, cet ouvrage collectif interroge la pensée par cas, thème retenu en raison de la pertinence épistémologique que retrouve aujourd’hui une réflexion longtemps délaissée. «La pensée par cas ne s’illustre ni ne se discute comme la pensée des généralisations dont les démarches, plus ou moins complexes, s’inscrivent cependant dans un système fermé de définitions et de règles opératoires». Le problème n’est pas nouveau, comme en attestent dans le long terme des exemples tels que les casuistiques morales, religieuses, juridiques, ou la démarche clinique associée à la tradition médicale. Ces formes anciennes illustrent de façons diverses une voie qui diffère à la fois des déductions formellement nécessaires et de l’expérimentation qui procède par réitération des observations dans des conditions contrôlées. Avec l’usure des grands paradigmes naturalistes ou logicistes, le souci d’une interprétation circonstanciée des singularités étend ses effets méthodologiques à la plupart des sciences de l’homme. Il impose d’associer la particularisation des énoncés aux changements de contextes sur lesquels doit statuer la pensée par cas, et rappelle l’implication réciproque entre l’articulation d’une théorie et la stratégie d’une enquête. – J.-C. Passeron, J. Revel, “Penser par cas. Raisonner à partie de singularités” ; – Yan Thomas, “L’extrême et l’ordinaire. Remarques sur le cas médiéval de la communauté disparue” ; – Karine Chemla, “Le paradigme et le général. Réflexions inspirées par les textes mathématiques de la Chine ancienne” ; – Albert R. Jonsen, Stephen Toulmin, “À quoi sert la casuistique” ; – Serge Boarini, “Collection, comparaison, concertation. Le traitement du cas, de la casuistique moderne aux conférences de consensus” ; – Francis Zimmermann, “La casuistique dans la bioéthique américaine” ; – Jean-Philippe Antoine, “Les Vies de Vasari, l’histoire de l’art et la «science sans nom» des cas” ; – Jacqueline Carroy, “L’étude de cas psychologique et psychanalytique (XIXe siècle-début du XXe siècle) ; – Pierre Livet, “Les diverses formes de raisonnement par cas” ; – Claude Imbert, “Le cadastre des savoirs. Figures de connaissance et prises de réel”. – Notes bas de page ; – Index sélectif des notions et des noms propres ; – Résumés / abstracts des articles en français et en anglais. M.-M. V.

 

Résumé :

Français

Issu d’un travail de séminaire, cet ouvrage collectif interroge la pensée par cas, thème retenu en raison de la pertinence épistémologique que retrouve aujourd’hui une réflexion longtemps délaissée. «La pensée par cas ne s’illustre ni ne se discute comme la pensée des généralisations dont les démarches, plus ou moins complexes, s’inscrivent cependant dans un système fermé de définitions et de règles opératoires». Le problème n’est pas nouveau, comme en attestent dans le long terme des exemples tels que les casuistiques morales, religieuses, juridiques, ou la démarche clinique associée à la tradition médicale. Ces formes anciennes illustrent de façons diverses une voie qui diffère à la fois des déductions formellement nécessaires et de l’expérimentation qui procède par réitération des observations dans des conditions contrôlées. Avec l’usure des grands paradigmes naturalistes ou logicistes, le souci d’une interprétation circonstanciée des singularités étend ses effets méthodologiques à la plupart des sciences de l’homme. Il impose d’associer la particularisation des énoncés aux changements de contextes sur lesquels doit statuer la pensée par cas, et rappelle l’implication réciproque entre l’articulation d’une théorie et la stratégie d’une enquête. – J.-C. Passeron, J. Revel, “Penser par cas. Raisonner à partie de singularités” ; – Yan Thomas, “L’extrême et l’ordinaire. Remarques sur le cas médiéval de la communauté disparue” ; – Karine Chemla, “Le paradigme et le général. Réflexions inspirées par les textes mathématiques de la Chine ancienne” ; – Albert R. Jonsen, Stephen Toulmin, “À quoi sert la casuistique” ; – Serge Boarini, “Collection, comparaison, concertation. Le traitement du cas, de la casuistique moderne aux conférences de consensus” ; – Francis Zimmermann, “La casuistique dans la bioéthique américaine” ; – Jean-Philippe Antoine, “Les Vies de Vasari, l’histoire de l’art et la «science sans nom» des cas” ; – Jacqueline Carroy, “L’étude de cas psychologique et psychanalytique (XIXe siècle-début du XXe siècle) ; – Pierre Livet, “Les diverses formes de raisonnement par cas” ; – Claude Imbert, “Le cadastre des savoirs. Figures de connaissance et prises de réel”. – Notes bas de page ; – Index sélectif des notions et des noms propres ; – Résumés / abstracts des articles en français et en anglais. M.-M. V.

 

Articles :

pages 9 à 44

Penser par cas. Raisonner à partir de singularités

PASSERON Jean-Claude

pages 45 à 73

L’extrême et l’ordinaire. Remarques sur le cas médiéval de la communauté disparue

THOMAS Yan

pages 75 à 93

Le paradigme et le général. Réflexions inspirées par les textes mathématiques de la Chine ancienne

CHEMLA Karine

pages 95 à 127

À quoi sert la casuistique

JONSEN Albert R.

pages 129 à 157

Collection, comparaison, concertation. Le traitement du cas, de la casuistique moderne aux conférences de consensus

BOARINI Serge

pages 159 à 170

La casuistique dans la bioéthique américaine

ZIMMERMANN Francis

pages 171 à 199

Les Vies de Vasari, l’histoire de l’art et la “science sans nom” des cas

ANTOINE Jean-Philippe

pages 201 à 228

L’étude de cas psychologique et psychanalytique (XIXe siècle-début du XXe siècle)

CARROY Jacqueline

pages 229 à 253

Les diverses formes de raisonnement par cas

LIVET Pierre

pages 255 à 279

Le cadastre des savoirs. Figures de connaissance et prises de réel

IMBERT Claude

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