Le Mathématicien renaissant et son savoir

Le statut des mathématiques selon Oronce Fine

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Monographie

  • Pages : 479
  • Collection : Histoire et philosophie des sciences
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  • Support : Document imprimé
  • Format : 22 cm.
  • Langues : Français
  • Édition : Originale
  • Ville : Paris
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  • Institution : École doctorale Sciences de l'homme et de la société de l'université François-Rabelais, Tours (ED 240)
  • ISBN : 978-2-406-05919-6
  • URL : Lien externe
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  • Date de création : 29-06-2017
  • Dernière mise à jour : 19-04-2021

Résumé

Français

[Texte remanié de : Thèse de doctorat, sous la direction de Joël Biard : Philosophie : Université François-Rabelais : Tours: 2011]. – Cet ouvrage porte sur la représentation du savoir mathématique telle qu’elle se dégage de l’œuvre d’Oronce Fine (1494-1555), premier lecteur de la chaire royale de mathématiques créée par François Ier vers 1530. Dans la première partie, l’auteure vise à déterminer le statut ontologique et épistémologique de la discipline dans son œuvre : si les mathématiques occupent en effet une place intermédiaire entre la théologie et la philosophie naturelle (i.e. la physique), elles sont en revanche placées au sommet de la hiérarchie des savoirs scientifiques, le paradigme de la rigueur étant incarné aux yeux de Fine par la géométrie. Angela Axworthy examine alors sa définition de l’utilité des mathématiques afin d’appréhender la manière dont il conçoit les rapports entre les disciplines du quadrivium (arithmétique, musique, géométrie, astronomie) tout autant que les arguments qu’il avance quant aux bienfaits qu’elles apportent à l’apprentissage et à la maîtrise des autres arts selon lui. La seconde partie s’attache à déterminer le statut de l’astronomie selon Fine, la nature et la finalité qu’il attribue à l’arithmétique et à la géométrie pratiques, les diverses manières dont il définit la différence entre mathématique théorique et mathématique pratique, la fonction qu’il assigne aux mathématiques pratiques dans son programme d’enseignement ; enfin le statut épistémologique qu’il accorde à deux disciplines qu’il considère comme subalternes : la perspective et la géographie. La présente étude permet ainsi de comprendre la fonction stratégique du discours épistémologique de Fine, dans la mesure où la philosophie des mathématiques qui le sous-tend a permis de soutenir l’évolution de leur statut institutionnel. – Annexe 1 : « Transcription de l’Epistre exhortative touchant la perfection & commodite des ars liberaulx mathematiques», p. 365-380 ; Annexe 2 : « Préface de la Protomathesis », p. 381-385 ; Annexe 3 : « Transcription du manuscrit inachevé du commentaire des livres VII à IX des Éléments d’Euclide », p. 387-405 ; Annexe 4 : « Liste des œuvres de Fine », p. 407-422 ; Bibliographie, p. 423-457 ; Index nominum, p. 459-465 ; Index rerum, p. 467-473 ; Table des matières, p. 475-479.

F. F.