Histoire des logarithmes, de Neper à Euler

Tome 2, La promotion des logarithmes au rang de valeur analytique

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Monographie

  • Pages : 231
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  • Support : Document imprimé
  • Format : 24 cm.
  • Langues : Français
  • Édition : Original
  • Ville : Paris
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  • Date de création : 01-05-2017
  • Dernière mise à jour : 01-05-2017

Résumé

Français

Ce tome II dresse le tableau, par pays, de la diffusion des logarithmes, aussitôt après leur découverte par Neper et Briggs. La courte période qui va ensuite de 1640 à 1650 est celle « de découvertes fondamentales vouées à rester dans l’ombre » (chap. II) : l’hyperbole du jésuite Grégoire de Saint-Vincent, la logarithmique de Toricelli notamment. Avec Nicolas Mercator, le Bénédictin Carumel et Christian Huygens commencent la promotion des logarithmes au rang d'auxiliaires de l’analyse rationnelle (chap. III) ; mais c’est avec Leibniz et Newton, en conséquence de l'invention du calcul différentiel et intégral, que s’effectue le décollage : découverte des transcendants, des imaginaires, des intégrales logarithmiques (chap. IV). — À partir de là, l’ouvrage s’oriente définitivement vers l’œuvre de Léonard Euler [1707-1783], qui a porté la théorie « à un niveau demeuré étale, ou peu s’en faut, après lui » (chap VII terminal). Toutefois, l’homme est lui-même tributaire de son époque, et deux chapitres intermédiaires sont encore consacrés aux contributions de ses précurseurs et contemporains, Roger Cotes, V. Riccati, J.-H. Lambert, Jean Bernouilli, d’Alembert : « les idées ont une enfance... et elles ne tiennent que de l’âge et du temps leur vertu féconde » (d'après Bailly, p. 189). – Bibliogr. pp. 227-228. M.-M. V.

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