Les décisions judiciaires sont-elles le résultat d’une rationalité purement juridique ? Pour répondre à cette question, l’auteur examine la façon dont les émotions et les liens personnels influencent les décisions judiciaires, qu’il s’agisse de jurys populaires ou de magistrats professionnels. Bien que la décision judiciaire ne résulte pas d’une application neutre d’une règle de droit, il suggère qu’il est possible de parler de « rationalité affective » du processus judiciaire.
T. B.-K.