À l’origine de la recherche scientifique : Mersenne

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Monographie

  • Pages : VI-311
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  • Support : Document imprimé
  • Format : 24 cm.
  • Langues : Français
  • Édition : Original
  • Ville : Paris
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  • ISBN : 2-7117-5291-7
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  • Date de création : 04-01-2011
  • Dernière mise à jour : 20-10-2015

Résumé

Français

Le présent ouvrage est le dernier travail de J.-P. M. (1937-2001). Cette édition posthume a été rendue possible grâce au concours de Sylvie Taussig, qui en signe la Postface, les Notes et les Annexes, de même qu’elle a rassemblé l’iconographie dont ce volume est illustré. – À travers la vie et les recherches de Marin Mersenne [1588-1648], moine appartenant à l’ordre des Minimes, cet ouvrage invite à découvrir une époque foisonnante de l’histoire de la science et de la philosophie, période de transition entre la Renaissance et la rationalité de l’Âge classique. «Entremetteur» par excellence, Mersenne réunit dans la cellule de son couvent parisien de la Place Royale les plus grands savants de son temps (Pascal, Roberval, Fermat…) ainsi que les philosophes (Descartes, Hobbes, Campanella, Gassendi), et c’est par lui que passe une bonne partie de la correspondance entre savants européens, correspondance souvent copiée, diffusée, discutée : ce qui en fait l’ébauche des futures revues scientifiques, qui vont voir le jour vers le milieu du siècle. – Comment Mersenne a-t-il été amené à jouer ce rôle, tel est le sujet de la Première Partie dont l’organisation, pratiquement dictée par M. lui-même, repose sur le choix de trois hommes, «Trois amis de Mersenne, Gassendi, Peiresc et Descartes» (pp. 5-91), que M. a sans doute connus à peu près au même moment, Gassendi en 1624, Descartes en 1623 et Peiresc un peu plus tôt. Chacun d’eux va donner l’occasion de découvrir un des aspects de l’activité du minime : chasseur d’hérétiques avec Gassendi, théoricien de la musique avec Peiresc et surtout «correspondant» avec Descartes, dont il était le seul à toujours connaître l’adresse en Hollande. – La Deuxième Partie est consacrée à une seule année de travail de M., «1634», celle, fameuse, où il publie cinq traités, dont les Mécaniques. Y sont abordés les Questions inouïes, le rôle décisif de Galilée que M. traduisit et soutint, et la présence de Campanella à Paris après son évasion d’Italie. – «Le vide» et la question de son existence sont le thème central de la Troisième Partie : c’est en effet M. qui, à son retour d’Italie, reprend la plume pour répandre en France, et jusqu’à Rouen où séjournait alors le jeune Blaise Pascal, la nouvelle de l’expérience de Torricelli. – Une Quatrième Partie, enfin, regroupe les «Annexes» que S. Taussig distribue successivement en – Tableau chronologique, – Biographies, – Bibliographie des œuvres de Mersenne, – Postface. M.-M. V.