L'auteur soutient, à la suite d'Armstrong, qu'une ontologie de dispositions conduit à postuler des objets qui n'existent pas (dans l'esprit de la philosophie de Meinong). Cependant, contrairement à Armstrong et la majorité des philosophes, l'auteur soutient que l'existence (en un premier sens) d'objets qui n'existent pas (en un second sens de l'existence), dans la mesure où ces deux types d'existences sont des notions théoriques primitives que l'on ne peut définir, n'est pas problématique et ne constitue pas une raison de rejeter l'ontologie de propriétés dispositionnelles.
B.L.B.