Introduction à la philosophie des sciences

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Monographie

  • Pages : 126
  • Collection : Repères
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  • Support : Document imprimé
  • Format : 19 cm.
  • Langues : Français
  • Édition : 1re édition française
  • Ville : Paris
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  • ISBN : 978-2-7071-7824-4
  • URL : Lien externe
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  • Date de création : 22-04-2014
  • Dernière mise à jour : 30-04-2021

Résumé

Français

Cet ouvrage de synthèse analyse l’évolution dialectique des rapports entre philosophie générale des sciences, épistémologies régionales, théorie de la connaissance et histoire des sciences, de la fin du XIXe siècle à nos jours. La thèse de l’auteur est la suivante : après la domination du positivisme au XIXe siècle, l’historicisation de l’épistémologie est la transformation majeure de la philosophie des sciences au XXe siècle. Dans un premier temps (chapitre 1) l’auteur dresse un panorama des positions épistémologiques dominantes en Europe, de la seconde moitié du XIXe siècle à la veille de la seconde guerre mondiale : le mécanisme d’E. Du Bois-Reymond (1818-1896), le positivisme d’E. Mach (1838-1916), le conventionnalisme de H. Poincaré (1854-1912), l’émergence d’une proto-épistémologie historique dans la philosophie de la contingence d’É. Boutroux (1845-1921), et enfin, la première tentative de structuration méthodologique de l’histoire des sciences par O. Neurath (1882-1945). Dans un second temps il présente les deux grands premiers programmes d’historicisation de l’épistémologie de l’entre-deux-guerres, tous deux axés sur la constitution sociale du savoir et son historicité (chapitre 2) : d’une part le réalisme phénoménotechnique et la théorie objectivante et processuelle de l’esprit scientifique de G. Bachelard (1884-1962), d’autre part la théorie constructiviste de la connaissance de L. Fleck (1896-1961). L’auteur expose alors les théorisation, méditation et conceptualisation de la logique de la recherche scientifique dans ses rapports complexes à l’histoire et à la technique dans les œuvres de K. Popper (1902-1994), H. Husserl (1859-1938), M. Heidegger (1889-1976) et E. Cassirer (1874-1945) (chapitre 3). Dès lors les idées clés et stratégies de quatre figures représentatives de l’épistémologisation de l’histoire des sciences sont présentées (chapitre 4) : la réinscription de l’histoire des sciences dans l’histoire des idées d’A. Koyré (1892-1964), l’historiographie des révolutions scientifiques de T. Kuhn (1922-1996), l’évolutionnisme conceptuel de S. Toulmin (1922-2009), l’anarchisme épistémologique de P. Feyerabend (1924-1994). Ce sont ensuite les héritiers de Bachelard, représentants des grands programmes épistémologiques de la première partie de la seconde moitié du XXe siècle qui font l’objet du chapitre 5 : l’histoire des concepts de G. Canguilhem (1904-1995), l’archéologie du savoir de M. Foucault (1926-1984), l’approche praxique de la connaissance d’inspiration marxiste de L. Althusser (1918-1990), l’approche scripturaire du fondement de la science (héritière du dernier Husserl) de J. Derrida (1930-2004). L’ouvrage se termine sur une présentation des approches anthropologiques en histoire des sciences (chapitre 6) : l’approche centrée sur la pratique et l’expérimentation scientifique incarnée par I. Hacking (1936-) et l’ethnographie des pratiques scientifiques de Bruno Latour (1947-). – Conclusion, pp. 115-117 ; Repères bibliographiques, pp. 119-122 ; Index, pp. 123-124 ; Table des matières, pp. 125-126.

F. F.