Émile Meyerson

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Monographie

  • Pages : 226
  • Collection : Figures du savoir
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  • Support : Document imprimé
  • Format : 19 cm.
  • Langues : Français
  • Édition : Originale
  • Ville : Paris
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  • ISBN : 978-2-251-76076-6
  • URL : Lien externe
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  • Date de création : 21-02-2014
  • Dernière mise à jour : 08-05-2021

Résumé

Français

Élaborer une philosophie des sciences transhistorique et transdisciplinaire qui soit une anthropologie de la connaissance, cela veut dire construire un discours philosophique dont le motif est de fournir une explication épistémologique de l’explication scientifique. Tel est le sens du projet épistémologique d’Émile Meyerson (1859-1933). Cette explication prend chez lui la forme d’une histoire complexe dont la trajectoire est conditionnée par un jeu de tendances : la plus prégnante d’entre elles étant selon lui la tendance à l’identification. Identifier voulant dire dans le langage de Meyerson : reconduire la diversité sensible et phénoménale à l’unité d’une cause substantielle, qui est elle-même reconductible à un principe de la raison. L’objet du premier chapitre est ainsi de présenter l’épistémologie historique d’É. Meyerson telle qu’elle se construit à travers le « trépied » de son œuvre : Identité et Réalité (Paris, Félix Alcan, 1908) ; De l’explication dans les sciences (Paris, Payot & Cie, 1921) et enfin Du cheminement de la pensée (3 vol., Paris, Félix Alcan, 1931). Le second chapitre présente quant à lui le deuxième volet de son œuvre, soit deux ouvrages épistémologiques – La déduction relativiste (Paris, Payot, 1925) et Réel et déterminisme dans la physique quantique (Paris, Hermann, 1933) – contemporains de deux bouleversements scientifiques majeurs au début du XXe siècle, et à la fin de sa vie : à savoir la théorie de la relativité d’Einstein et la théorie quantique. Enfin un troisième et dernier chapitre étudie la propagation des schèmes meyersonniens dans les champs de la psychologie, de la psychiatrie et de la psychanalyse ; plus précisément le schème de l’identification dans la psychologie d’Arnaud Dandieu (1897-1933), la psychiatrie d’Eugène Minkowski (1885-1972) et la psychanalyse de Jacques Lacan (1901-1981). – Remerciements, p. 9 ; Repères chronologiques, pp. 11-16 ; Éditions des œuvres d’Émile Meyerson utilisées, p. 17 ; Introduction : « La prolifération interne : une méthode », pp. 19-33 ; Conclusion : « Situations et instaurations », pp. 183-189 ; Glossaire, pp. 191-199 ; Notices biographiques, pp. 201-209 ; Bibliographie, pp. 211-218 ; Index nominum, pp. 219-221 ; Index rerum, pp. 223-224 ; Table des matières, pp. 225-226.

F. F.