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ARTICLE

Le sujet et le public

Une conception ordinaire de l'esprit

  • Pages : 313 à 330
  •  
  • Support : Document imprimé
  • Edition : originale
  •  
  • Institution : Université Paris 1 Panthéon - Sorbonne
  •  
  • Date de création : 09-11-2013
  • Dernière mise à jour : 22-04-2015

Mots-clés :

Résumé :

Français

Le but de l'article est de repenser l'esprit à partir de la voix humaine, en y repérant un lieu d'articulation de l'esprit et du public - au moyen de Wittgenstein, d'Austin et de la philosophie du langage ordinaire. Dans un premier temps, ce qui est en jeu, c'est le rapport du locuteur individuel à la communauté et à la socialité du langage: concevoir l'esprit comme quelque chose d'intérieur et de privé, c'est en réalité refuser les formes publiques d'expression, censées trahir l'individu. Dans un deuxième temps, l'auteur revient sur la question adressée par Stanley Cavell à l'encontre de ceux qui rappelent les formes publiques d'expression, "ce que nous disons": qui sont-ils pour dire ce que nous disons? Qu'est-ce qui fonde ce "nous" qui permet à chacun de s'exprimer? Enfin, dans un dernier temps, la dimension politique de ce problème est mise en évidence, notamment dans l'analyse de la revendication à parler pour les autres. P. F.

 

Mots-clés :

Résumé :

Français

Le but de l'article est de repenser l'esprit à partir de la voix humaine, en y repérant un lieu d'articulation de l'esprit et du public - au moyen de Wittgenstein, d'Austin et de la philosophie du langage ordinaire. Dans un premier temps, ce qui est en jeu, c'est le rapport du locuteur individuel à la communauté et à la socialité du langage: concevoir l'esprit comme quelque chose d'intérieur et de privé, c'est en réalité refuser les formes publiques d'expression, censées trahir l'individu. Dans un deuxième temps, l'auteur revient sur la question adressée par Stanley Cavell à l'encontre de ceux qui rappelent les formes publiques d'expression, "ce que nous disons": qui sont-ils pour dire ce que nous disons? Qu'est-ce qui fonde ce "nous" qui permet à chacun de s'exprimer? Enfin, dans un dernier temps, la dimension politique de ce problème est mise en évidence, notamment dans l'analyse de la revendication à parler pour les autres. P. F.

 
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