Signes, Formes, Gestes

Études sur les régimes symboliques des sciences

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Monographie

  • Pages : 238
  • Collection : Visions des sciences
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  • Support : Document imprimé
  • Format : 21 cm.
  • Langues : Français
  • Édition : Originale
  • Ville : Paris
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  • ISBN : 978-2-7056-8379-5
  • URL : Lien externe
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  • Date de création : 10-10-2013
  • Dernière mise à jour : 01-06-2021

Résumé

Français

La science contemporaine a réellement besoin d’une réflexion philosophique dans la mesure où elle est actuellement, comme « technoscience », dans une situation où elle manifeste une disjonction entre son inscription sociale et le sens de cette inscription (cf. Avant-propos de l’auteur). Ce livre est une étude de philosophie des sciences qui vise à décrire le sens de l’esprit scientifique en prenant pour objet la Théorie (comme forme de pensée) et les modes de subjectivation qu’elle implique. L’auteur commence par dresser une généalogie du concept de représentation dans sa double acception: 1° comme objet mental correspondant à un état interne (Vorstellung) ; 2° comme substitut d’un objet physique externe auquel renvoie l’état interne en question (Vertretung). Cette généalogie a ainsi pour objectif de mettre au jour l’impact du paradigme représentationnel dans les sciences (cognitivisme), et les limites arbitraires qu’il leur impose. Dès lors, l’auteur présente la généalogie du paradigme théorétique fondé sur l’écriture symbolique et rendant possible la mise en commun du savoir apodictique, par le déploiement d’un espace d’inscription de nature formelle, condition d’une pensée rationnelle élargie, ouverte au non-être et à l’infini. Les critères de clarté, d’évidence et de rigueur, ne peuvent plus dès lors être situés dans un sujet psychologique, un monde ordinaire ou des objets tangibles manipulables, mais dans une pratique théorique immanente à un système opératoire qui lui donne sens: « La connaissance, une fois qu’on l’interprète en termes d’efficacité des formes symboliques, ne peut plus correspondre à la représentation d’un objet » (p. 107) – le sujet de la science étant le Nous transcendantal incarné dans l’enchaînement des structures eidétiques sédimentées. Il s’agit alors de chercher à saisir la géométrie comme manière de penser dont le rôle est essentiel dans la production de la théorie en tant que telle. – Chap. 1 : « Connaissance et représentation » ; chap. 2 : « Symboles, écritures, figures » ; chap. 3 : « Symbolisme et infini » ; chap. 4: « Géométrie et pensée » ; Bibliographie, pp. 195-199 ; Annexes, pp. 201-232 ; Annexe I : « Vivant et symétrie » ; Annexe II: « Georges Canguilhem : archéologie des concepts et philosophie de la nature » ; Annexe III : « Images et objectivation théorique dans la théorie de l’évolution » ; Table des matières, pp. 233-235 ; Reconnaissances, pp. 237-238.

F. F.