Cancer : complexity, causation, and systems biology

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Article

  • Pages : 127 à 148
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  • Support : Document imprimé
  • Langues : Anglais
  • Édition : Originale
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  • ISSN : 2110-5650
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  • Date de création : 30-05-2013
  • Dernière mise à jour : 30-05-2013

Résumé

Français

L’étiologie du cancer est encore largement dominée par la conception dite TMS (Théorie de la Mutation Somatique) dans laquelle des gènes mutés constituent la cause du cancer. Malgré cette prédominance, et les promesses du décryptage du génome humain, de nombreuses anomalies et contre-exemples rendent cette théorie de plus en plus fragile quant à sa portée explicative. Lorsque l’on est favorable à l’idée que la thérapeutique doit être conditionnée par la compréhension des mécanismes des phénomènes en jeu et donc ne plus seulement être le fruit d’une induction plus ou moins longuement menée, au fil de la pratique clinique, ou encore d’une accumulation de faits difficilement compréhensibles dans leur diversité et hétérogénéité – réalisant ainsi pleinement un idéal bernardien –, ces lacunes sont particulièrement frustrantes eu égard aux considérables enjeux de santé publique. Aussi, des alternatives théoriques arrivent à maturité, mettant en lumière des circuits causaux non plus linéaires comme dans la TMS, mais faisant intervenir des niveaux d’organisation en interaction. Ces théories relèvent de la biologie des systèmes. Elles sont examinées par James A. Marcum dans « Cancer : complexity, causation, and systems biology ». - Bibliographie, pp. 144-147 ; Notice biographique, p. 148.