Les Deux problèmes fondamentaux de la théorie de la connaissance

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Monographie

  • Pages : XII-468
  • Nombre de volumes : 1
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  • Support : Document imprimé
  • Format : 24 cm.
  • Langues : Français
  • Édition : Traduction de l’allemand
  • Ville : Paris
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  • ISBN : 2-7056-6370-3
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  • Date de création : 04-01-2011
  • Dernière mise à jour : 18-10-2015

Résumé

Français

Rédigé entre 1930 et 1933, mais publié plus tardivement en Allemagne en 1979, cet ouvrage peut être considéré «comme un ensemble d’esquisses et de travaux préparatoires» du premier livre publié de Popper : Logik der Forschung (Vienne, Springer, 1934). Le texte traduit ici a été établi par Troels Eggers Hansen à partir des manuscrits originaux, revu par Popper en 1975. Il ne correspond toutefois pas à la totalité de l’ouvrage initial : si la première partie (Livre I, «Le problème de l’induction») paraît avoir été intégralement conservée, il ne subsiste de la seconde partie (Livre II, «Le problème de la démarcation») que des fragments; le reste a été perdu. – Les deux problèmes fondamentaux annoncés dans le titre, inspiré de Schopenhauer, sont le problème de l’induction («Peut-on savoir plus que l’on sait ?») et le problème de la démarcation («Quand une science n’est-elle pas une science ?»). C’est la première formulation du falsificationnisme popperien, anticipant certaines idées qui ne réapparaîtront que bien plus tard. L’analyse critique, précise et systématique, des différentes théories de la connaissance – Kant, Fries, le conventionnalisme, le positivisme logique et Wittgenstein –, à laquelle il est ici procédé, confère à l’ouvrage une dimension historique et philosophique originale. Les Notes de 1975 et l’Introduction de 1978, ajoutées par Popper plus de quarante ans après la rédaction de cet Urtext, constituent une exceptionnelle mise en perspective de l’œuvre et contribuent à en faire une véritable somme. – Livre I, «Le problème de l’induction (expérience et hypothèse)» : Chap. I, Position du problème; II, Déductivisme et inductivisme; III, Le problème de l’induction; IV, Les positions de la proposition normale; V, Kant et Fries; VI, Les positions probabilistes; VII, Les positions de la pseudo-proposition; VIII, Le conventionnalisme; IX, Énoncés strictement universels et énoncés particuliers; X, Retour aux positions de la pseudo-proposition; XI, Les positions de la pseudo-proposition et le concept de sens; XII, Conclusion. – Livre II, «Le problème de la démarcation (expérience et métaphysique)», Première partie, Fragments (1932) : Projet d’introduction; I, Position du problème; II, La question de l’élimination du psychologisme subjectiviste; III, Passage à la théorie des méthodes; IV, La méthode d’exhaustion. État de choses et fait. L’infinie diversité; V, Esquisse d’une méthodologie. Deuxième partie, Fragments (1933) : Orientation; VI, Philosophie [Introduction]; VII, Le problème de la méthodologie; VIII, Remarques sur ce que l’on appelle le problème du libre arbitre [Introduction]; IX, Le problème du libre arbitre; X, Le problème du caractère aléatoire des énoncés de probabilité [Introduction]. – Appendice : Résumé (1932). Note préliminaire; I, Position du problème : le problème de l’induction et le problème de la démarcation; II, La méthode transcendantale de la théorie de la connaissance; III, Déductivisme et inductivisme; IV, Le théorétisme. L’objectivité scientifique; V, Brève indication de la solution des deux problèmes fondamentaux de la théorie de la connaissance; VI, Les conditions de la falsifiabilité. La construction des théories; VII, Méthode transcendantale et méthode psychologique. L’élimination de la base psychologique subjective; VIII, La méthode de falsification empirique; IX, Les principes méthodiques de la stipulation conventionnelle des énoncés de base; X, Justification du psychologisme. Remarque finale. M.-M. V.