Post-scriptum à La Logique de la découverte scientifique

I. Le Réalisme et la science

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Monographie

  • Pages : XXII-427
  • Nombre de volumes : 3
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  • Support : Document imprimé
  • Format : 24 cm.
  • Langues : Français
  • Édition : Traduction de l’anglais
  • Ville : Paris
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  • ISBN : 2-7056-6037-2
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  • Date de création : 04-01-2011
  • Dernière mise à jour : 18-10-2015

Résumé

Français

Le Réalisme et la science, premier volume du Post-scriptum à La Logique de la découverte scientifique, a été en grande partie écrit pendant les années 1951-1956. Il contient un développement nouveau et étendu des idées de Popper concernant l’induction, la démarcation, la corroboration, et présente sa théorie propensionniste des probabilités. Analysant la justification et la rationalité, il réfute, dans une première partie, la thèse subjectiviste et sceptique concernant les limites de la critique, et par- là même les limites de la rationalité. Cet ouvrage comprend également une prise en compte minutieuse des critiques et des nombreuses objections qui ont été soulevées contre les thèses de Popper depuis la première édition de La Logique de la découverte scientifique, et leur offre des réponses. Dans le cadre d’une épistémologie objectiviste et réaliste, Le Réalisme et la science attaque l’«inductivisme», que Popper considère comme la principale source du subjectivisme et de l’idéalisme. Il le traite sous quatre aspects, – logique, – méthodologique, – épistémologique, – métaphysique. Il y développe sa théorie de la falsifiabilité, et met en relief la manière dont elle effectue la démarcation entre des points de vue scientifiques, non scientifiques et pseudo-scientifiques. La théorie de la corroboration permet l’expression d’une préférence rationnelle pour une théorie plutôt que pour une autre, sans pour autant appeler à la rescousse les «certitudes» subjectives et les «justifications» objectives des philosophies traditionnelles. – Dans la seconde partie, Popper combat l’interprétation subjectiviste du calcul des probabilités, interprétation qui est enracinée dans l’idée que la probabilité serait la mesure d’un état subjectif de connaissance insuffisante. Il met en cause l’interprétation fréquentiste, montrant que si elle forme bien un tout indépendant (self-contained), elle échoue cependant parce qu’elle n’est pas suffisamment générale. Il propose en remplacement son interprétation par la propension, laquelle a su trouver maints défenseurs au cours des vingt dernière années. – I. «L’approche critique» : Chap. I, L’induction; Chap. II, La démarcation; Chap. III, La métaphysique : sens ou non-sens ?; Chap. IV, La corroboration. – II. «L’interprétation propensionniste de la probabilité» : Chap. I, Probabilités objectives et probabilités subjectives; Chap. II, Critique de l’induction probabiliste; Chap. III, Remarques sur les théories objectivistes des probabilités. – Appendice (1983) : Une démonstration de l’impossibilité de la probabilité inductive (par K.R. Popper et D. Miller). M.-M. V.