Philosophie de la non-séparabilité quantique et cosmologie d'Alfred North Whitehead

Thèse de doctorat : Philosophie : Université Paris 1 – Panthéon-Sorbonne: 2004, sous la direction d'Anne Fagot-Largeault

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Thèse

  • Année : 2004
  • Pages : 359
  • Nombre de volumes : 2
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  • Support : Document imprimé
  • Langues : Français
  • Ville : [s.l.]
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  • Date de création : 24-10-2012
  • Dernière mise à jour : 24-01-2013

Résumé

Français

La non-séparabilité (ou enchevêtrement) de deux particules corrélées peut être considérée comme une réalité physique après les expériences d' Alain Aspect (1982) et de Nicolas Gisin (1997). L' épistémologie quantique s'en trouve confirmée. Elle retient notamment : (i) la notion d'interconnexité généralisée ; (ii) la notion d'événement remplaçant celle d'objet ; (iii) l'élimination de la notion de substance support de qualités; (iv) la non-localité et la causalité élargie. Cette philosophie entraîne une nouvelle vision du monde, rendant obsolète celle issue de la cosmologie newtonienne. La cosmologie d'Alfred North Whitehead, élaborée dans les années 1920-1930, incorpore les découvertes physiques de l'époque (relativité, physique quantique, évolution) et manifeste encore aujourd'hui une pertinence étonnante. Philosophie réaliste, complétant les notions indiquées ci-dessus par celles de devenir auto-créatif et d'ontologie mentaliste, elle ouvre la voie à une nouvelle vision du monde exigée par les faits. Elle doit cependant être modernisée en incorporant dans son schème catégorial les derniers développement de la physique quantique : le principe de superposition et le principe d'enchevêtrement. À cette condition la cosmologie whiteheadienne se révèle être une véritable métaphysique pour notre temps. – Bibliographie, pp. 337-340.