Comment peut-on articuler l'histoire et la philosophie des sciences, de sorte à pouvoir maintenir l'exigence encyclopédique permettant de penser l'unité de la science, malgré sa diversification et sa spécialisation croissantes ? Cette thèse défend l'idée que la logique non-monotonique est un instrument pertinent pour étudier les controverses, éléments moteurs du développement historique des théories scientifiques. Cet instrument permet selon l'auteur d'articuler philosophie et histoire des sciences, en prenant pour objet d'analyse la logique de l'argumentation, dénominateur commun des disciplines scientifiques.