Hermann Weyl chez Gaston Bachelard

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Article

    • Pages : 13 à 23
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    • Support : Document imprimé
    • Format : 24 cm.
    • Langues : Français
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    • ISBN : 978-8-8618-7023-9
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    • Date de création : 20-01-2012
    • Dernière mise à jour : 03-03-2015

    Résumé

    Français

    D'une part, quelles théories mathématiques et physiques ont permis de faire émerger la nouvelle physique au début du XXe siècle ? D'autre part, quelles leçons épistémologiques Bachelard a-t-il tiré de cette communauté structurale du géométrique et du physique révélée par la théorie de la relativité générale d'Einstein ? L'objet de cet article est de montrer d'une part que Bachelard a compris très tôt – dès l'Essai sur la connaissance approchée (1929) – la révolution impliquée par la géométrie riemannienne pour la compréhension des phénomènes physiques, et ceci grâce à Weyl, qui « a reconnu à la base de la nouvelle géométrie différentielle de Riemann (…) les mêmes principes théoriques que ceux qui ont animé la nouvelle physique des actions de contact, d'où la possibilité d'un parallélisme entre la géométrie riemannienne et la physique maxwellienne » (p. 20) ; d'autre part qu'il a su en tirer les conséquences épistémologiques, grâce à sa lecture de Espace-Temps-Matière (1918), dont la plus importante est la suivante : à savoir que « l'unité mathématique qui se constitue dans une axiomatique de la Physique commande entièrement l'unité du phénomène » (Bachelard, cité par Alunni p. 22). – Liste des références bibliographiques, p. 24. F. F.