Œuvres philosophiques

Écrits logiques

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Monographie

  • Volume : 3
  • Pages : 400
  • Collection : Passages
  • Nombre de volumes : 8
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  • Support : Document imprimé
  • Format : 24 cm.
  • Langues : Français
  • Édition : Traduction de l’anglais (États-Unis)
  • Ville : Paris
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  • ISBN : 2-204-07946-4
  • ISSN : 0298-9972
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  • Date de création : 04-01-2011
  • Dernière mise à jour : 17-10-2015

Résumé

Français

Ce troisième volume de l’édition française des Œuvres de Charles Sanders Peirce regroupe les Écrits logiques du philosophe, logicien, mathématicien et métaphysicien américain. Suivant un double principe, – thématique et chronologique, – ce volume III a pour objet de mettre en perspective les principales contributions peirciennes à l’histoire de la logique mathématique. Lorsqu’il écrit que «les concepts les plus communs et les plus indispensables ne sont que des objectivations de formes logiques», Peirce donne à la logique une place centrale dans sa théorie de la connaissance. Dans une perspective aussi extensive, la logique ne se réduit pas à une simple théorie de la déduction. Elle concerne, outre la classification de l’ensemble des raisonnements et la question du fondement de la validité des lois qu’elle découvre, les problèmes relatifs aux facultés ou aux “formes de pensée” et l’élaboration d’une liste des catégories. – La Première Partie, «Introduction», propose un texte de 1898, Les Types de raisonnement, qui retrace l’histoire mentale de l’itinéraire peircien en logique formelle. – La Partie II, «Autour du syllogisme», réunit les premiers grands textes logiques où Peirce, après une lecture de Boole et des scolastiques, se démarque de Kant et renouvelle la théorie du syllogisme. Dans Notes sur le syllogisme aristotélicien (1866), Sur la classification naturelle des arguments (1967) et Sur la compréhension et l’extension logiques (1867), il met en évidence des formes irréductibles d’argument (induction et abduction) au sein d’une théorie de l’information véhiculée par les symboles. – La Partie III, «Formes algébriques de la logique», présente les textes séminaux où Peirce développe les concepts clés de la logique mathématique moderne, passant d’une logique des classes et des relations à une logique des propositions et des prédicats du premier ordre : À propos d’une amélioration du “Calcul de la logique” de Boole (1867); Description d’une notation pour la logique des relatifs, résultant d’une amplification des conceptions du “Calcul de la logique” de Boole (1870); Sur l’algèbre de la logique (1880); (Une algèbre booléenne à constante unique) (1880); La branche la plus simple des mathématiques (Extrait) (1902); Note B : La logique des relatifs (1883); Sur l’algèbre de la logique : une contribution à la philosophie de la notation (1885); Logique de seconde intention (1893). – La Partie IV, «Formes graphiques de la logique», fournit quelques éléments du système des graphes existentiels que Peirce présente en 1908 comme son «chef-d’œuvre» : Logique symbolique (1902); Principes d’interprétation (1903); Graphes existentiels (Conventions des parties Alpha et Beta) (1903); Règles catégoriques fondamentales de transformation illative de tous les graphes (vers 1903); Graphes existentiels (Conventions Gamma) (1903); De l’abstraction et des “entia rationis”» (vers 1903); Partie Gamma des graphes existentiels (1903); (Une amélioration des graphes Gamma») (1906). – Pour chaque texte retenu, les éditeurs donnent la référence au manuscrit, selon la numérotation Robin, ainsi que la référence à l’édition des Collected Papers, à celle des Writings ou à celle de The Essential Peirce. M.-M. V.