Les «Principia» de Newton

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Monographie

  • Pages : 124
  • Collection : Philosophies
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  • Support : Document imprimé
  • Format : 18 cm.
  • Langues : Français
  • Édition : Original
  • Ville : Paris
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  • ISBN : 2-13-047162-5
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  • Date de création : 28-11-2011
  • Dernière mise à jour : 16-12-2015

Résumé

Français

Aboutissement des travaux du XVIIe siècle et point de départ de ce que l'on appelle aujourd'hui la «mécanique rationnelle», l'œuvre newtonienne trouve son sens créateur dans trois caractérisations : – nouveauté conceptuelle, lorsqu'il s'agit de mathématiser les phénomènes de la couleur ou d'introduire la gravitation universelle; – synthèse (des travaux antérieurs de Galilée et de Christiaan Huygens en particulier), lorsqu'il s'agit du développement de la science du mouvement; – exigence d'organisation déductive, lorsqu'il s'agit de gégager clairement les principes et les concepts à partir desquels est rédigé le premier véritable traité de mécanique rationnelle, à savoir : Philosophiæ Naturalis Principia Mathematica (Londres, 1687). C'est autour de ce livre, moment essentiel de la pensée newtonienne et de la constitution d'une science mathématique du mouvement, que s'ordonnent les quatre parties du présent ouvrage. – La première («La nouvelle science du mouvement») présente les grandes étapes préparant le travail proprement newtonien; l'analyse de celui-ci occupe successivement – la deuxième partie («Les Principia : vue d'ensemble») et – la troisième partie («Le travail de la physique mathématique»); tandis que – la quatrième et dernière partie («La refonte analytique») s'attache à montrer comment l'œuvre newtonienne s'est trouvée très rapidement, du moins sur le continent, renouvelée et enrichie, en raison principalement de la mise en œuvre des procédures algorithmiques du calcul différentiel et intégral (introduites à partir de 1684 par Leibniz), associées à une réflexion sur les principes fondamentaux de la science du mouvement. – Les textes des Principia cités et analysés dans l'ouvrage s'appuient, sauf réserve particulière, sur la troisième édition (Londres, 1726). La traduction française utilisée est celle de la marquise du Châtelet : Principes mathématiques de la philosophie naturelle (Paris, 1756-1759; rééd. Blanchard, 1966; Gabay, 1989). M.-M. V.