Ce chapitre a pour objet la théorie de la confirmation, c'est-à-dire la réflexion épistémologique qui s'efforce de penser les rapports entre des données empiriques favorables à une hypothèse (inscrite dans le cadre d'une théorie scientifique) et cette hypothèse elle-même. Dans un premier temps, l'auteur présente deux théories élémentaires de la confirmation : l'instancialisme et l'hypothético-déductivisme. L'insuffisance de ces théories provient de leur dimension exclusivement qualitative. C'est pourquoi suit une présentation de la théorie bayésienne de la confirmation, qui permet d'appréhender ce concept de manière qualitative et quantitative grâce à l'introduction d'un outil de quantification : le calcul des probabilités. Dès lors, le cadre probabiliste exige la distinction (introduite par Carnap) entre un concept absolu et un concept incrémental de confirmation. Parce que la théorie bayésienne montre que le concept de confirmation est profondément lié au problème de l'induction, l'auteur revient dans un dernier temps sur ce problème, afin de savoir si le bayésianisme permet de le résoudre.

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Confirmation et induction

  • Pages : 62 à 99
  •  
  • Support : Document imprimé
  •  
  •  
  • Date de création : 18-11-2011
  • Dernière mise à jour : 02-03-2015

Résumé :

Français

Ce chapitre a pour objet la théorie de la confirmation, c'est-à-dire la réflexion épistémologique qui s'efforce de penser les rapports entre des données empiriques favorables à une hypothèse (inscrite dans le cadre d'une théorie scientifique) et cette hypothèse elle-même. Dans un premier temps, l'auteur présente deux théories élémentaires de la confirmation : l'instancialisme et l'hypothético-déductivisme. L'insuffisance de ces théories provient de leur dimension exclusivement qualitative. C'est pourquoi suit une présentation de la théorie bayésienne de la confirmation, qui permet d'appréhender ce concept de manière qualitative et quantitative grâce à l'introduction d'un outil de quantification : le calcul des probabilités. Dès lors, le cadre probabiliste exige la distinction (introduite par Carnap) entre un concept absolu et un concept incrémental de confirmation. Parce que la théorie bayésienne montre que le concept de confirmation est profondément lié au problème de l'induction, l'auteur revient dans un dernier temps sur ce problème, afin de savoir si le bayésianisme permet de le résoudre.

F. F.

 

Résumé :

Français

Ce chapitre a pour objet la théorie de la confirmation, c'est-à-dire la réflexion épistémologique qui s'efforce de penser les rapports entre des données empiriques favorables à une hypothèse (inscrite dans le cadre d'une théorie scientifique) et cette hypothèse elle-même. Dans un premier temps, l'auteur présente deux théories élémentaires de la confirmation : l'instancialisme et l'hypothético-déductivisme. L'insuffisance de ces théories provient de leur dimension exclusivement qualitative. C'est pourquoi suit une présentation de la théorie bayésienne de la confirmation, qui permet d'appréhender ce concept de manière qualitative et quantitative grâce à l'introduction d'un outil de quantification : le calcul des probabilités. Dès lors, le cadre probabiliste exige la distinction (introduite par Carnap) entre un concept absolu et un concept incrémental de confirmation. Parce que la théorie bayésienne montre que le concept de confirmation est profondément lié au problème de l'induction, l'auteur revient dans un dernier temps sur ce problème, afin de savoir si le bayésianisme permet de le résoudre.

F. F.

 
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