Kripke. Référence et modalités

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Monographie

  • Pages : 155
  • Collection : Philosophies
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  • Support : Document imprimé
  • Format : 18 cm.
  • Langues : Français
  • Édition : Original
  • Ville : Paris
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  • ISBN : 2-13-054100-3
  • ISSN : 0766-1398
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  • Date de création : 04-01-2011
  • Dernière mise à jour : 16-10-2015

Résumé

Français

C’est lors d’une série de conférences données à l’Université de Princeton en janvier 1970 que Kripke rend publique sa théorie de la référence des noms propres et des concepts modaux (le possible et le nécessaire). Ces conférences ont pour ambition de réfuter la théorie descriptiviste de la référence issue des travaux de Bertrand Russell, jusqu’alors prédominante, et de jeter les fondements d’une nouvelle théorie, conçue en termes de désignation rapide et de relations causales. Ces conférences vont ensuite faire l’objet d’une publication, sous le titre «Naming and Necessity», dans un recueil dirigé par Donald Davidson et Gilbert Harman et intitulé Semantics of Natural Language (Dordrecht : Reidel, 1972). La traduction française par Pierre Jacob et François Récanati paraît sous le titre La Logique des noms propres (Paris : Minuit, 1982. Collection «Propositions»). – Le présent essai se veut un guide de lecture de cet ouvrage difficile, en suivant l’ordre des conférences, de la réfutation du descriptivisme à la formulation de l’argument néo-dualiste. On trouve six chapitres : – I. L’orthodoxie descriptiviste (Mill et les noms propres comme «marques» («tags»); Nomination et description chez Russell; La théorie orthodoxe de la référence selon Kripke; La clarification des théories descriptivistes); – II. L’assaut contre le descriptivisme (L’argument modal; La thèse de la rigidité des noms; Les arguments épistémiques : l’erreur, l’ignorance; L’argument sémantique); – III. Une approche causale de la référence (Noms propres et chaînes causales; Noms communs et espèces naturelles); – IV. L’a priori et le nécessaire (Les objections de Quine contre la logique modale quantifiée; Les réponses russelliennes : noms propres logiques et descriptions définies; Marcus, Kripke et la nécessité de l’identité; La désimbrication des catégories modales et épistémiques); – V. Référence et essences (Mondes possibles et essentialisme; Essentialisme et identifications théoriques; Essentialisme et nécessité de l’origine; L’individuation au travers des mondes; Une solution déflationniste); – VI. Vers un nouveau dualisme ? (La thèse de l’identité des types; L’argument modal; Le problème de illusions modales). M.-M. V.