L’Épistémologie française, 1830-1970

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Collectif

  • Pages : VII-501
  • Collection : Science, Histoire et Société
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  • Support : Document imprimé
  • Format : 22 cm.
  • Langues : Français
  • Édition : Original
  • Ville : Paris
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  • Institution : Institut d’Histoire et de Philosophie des Sciences et des Techniques (IHPST)
  • ISBN : 2-13-050112-5
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  • Date de création : 04-01-2011
  • Dernière mise à jour : 14-10-2015

Résumé

Français

Les études réunies dans ce volume ont été présentées à l’Institut d’histoire et de philosophie des sciences et des techniques (IHPST) au cours d’un séminaire qui s’est tenu de 1996 à 1999. – Tradition de pensée spécifique, l’épistémologie française affirme la solidarité de problèmes – allant de la théorie des fondements de la connaissance à la philosophie des sciences – que d’autres traditions tendent à dissocier. Deux grandes questions sont ici débattues. La première porte sur les écoles de pensée et les institutions. Sont étudiés la réaction des penseurs français (Duhem, Poincaré, Rougier) face au positivisme, l’influence d’épistémologues français (Duhem et Meyerson) sur la philosophie des sciences américaine (Quine, Kuhn), le rôle d’auteurs et d’établissements qui ont établi un dialogue entre épistémologie et histoire des sciences. La seconde question porte sur les grandes figures de l’épistémologie en France et concerne les études philosophiques sur la science entreprises par Auguste Comte, Claude Bernard, Ravaisson, Cournot, et plus tard par Bachelard, philosophe des sciences autant que philosophe. Puis sont considérées les contributions à la philosophie des sciences spéciales  : logique et mathématiques (Jacques Herbrand, Jean Nicod, Jean Cavaillès), sciences physiques et chimiques (Henri Poincaré, Emile Meyerson, Alexandre Kojève, Jean-Louis Destouches), biologie et médecine (Félix Ravaisson, Georges Canguilhem), enfin le droit (Charles Eisenman). M.-M. V.

Article(s)

Un “positivisme nouveau” en France au début du XXe siècle (Milhaud, Leroy, Duhem, Poincaré

BRENNER Anastasios

pages 11 à 25


La réception du Cercle de Vienne aux congrès de 1935 et 1937 à Paris ou le “style-Neurath”

SOULEZ Antonia

pages 27 à 66


Duhem, Meyerson et l’épistémologie américaine postpositiviste

LAUGIER Sandra

pages 67 à 91


L’épistémologie française et le Cercle de Vienne : Louis Rougier

LAMBERT Jacques

pages 93 à 110


Hélène Metzger (1888-1944)

FREUDENTHAL Gad

pages 113 à 156


La notion de révolution scientifique : le modèle de Koyré

JORLAND Gérard

pages 157 à 171


Abel Rey et les débuts de l’Institut d’histoire des sciences et des techniques (1932-1940)

BRAUNSTEIN Jean-François

pages 173 à 191


Histoire des sciences et philosophie des sciences dans la philosophie d’Auguste Comte

CLAUZADE Laurent

pages 197 à 212


Criticisme et réalisme chez Augustin Cournot

PARIENTE Jean-Claude

pages 213 à 230


Les réflexions méthodologiques de Claude Bernard : structure, contexte, origines

GAYON Jean

pages 231 à 251


Rationalisme et ontologie chez Gaston Bachelard

PARIENTE Jean-Claude

pages 253 à 281


Jean Nicod, l’induction et la géométrie

DUBUCS Jacques

pages 285 à 300


Jacques Herbrand

DUBUCS Jacques, ÉGRÉ Paul

pages 301 à 322


Mathématiques et rationalité dans l’œuvre de Jean Cavaillès

GRANGER Gilles-Gaston

pages 323 à 331


La philosophie des sciences de Henri Poincaré

HEINZMANN Gerhard

pages 335 à 355


Émile Meyerson

LÉVY David

pages 357 à 374


Alexandre Kojève et l’épistémologie

SOLER Léna

pages 375 à 395


Jean-Louis Destouches

BITBOL Michel

pages 397 à 410


Ravaisson et la philosophie de la médecine

BITBOL-HESPÉRIÈS Annie

pages 413 à 430


Le concept d’individualité dans la philosophie biologique de Georges Canguilhem

GAYON Jean

pages 431 à 463


Eisenmann et Kelsen : éléments d’une filiation épistémologique

PICAVET Emmanuel

pages 467 à 492