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COLLECTIF

Le Concept de preuve à la lumière de l'intelligence artificielle

  • Pages : 370
  • Collection : Nouvelle Encyclopédie Diderot
  •  
  • Support : Document imprimé
  • Edition : Original
  • Ville : Paris
  •  
  • ISBN : 2-13-050104-4
  •  
  • Date de création : 04-01-2011
  • Dernière mise à jour : 14-10-2015

Résumé :

Français

Le propos est ici de montrer comment l'intelligence artificielle permet de « poser différemment le problème de la preuve » : l'IA force d'abord à se demander ce qui, dans la preuve, relève d'une autoréférence ; ensuite, comment une connaissance s'expose et soulève, enfin, la question de l'instrumentalisation des connaissances et des automatismes de pensée. La preuve est à l'œuvre dans toutes les activités théoriques et pratiques. Dans la recherche scientifique, on recourt à la preuve pour faire admettre une découverte à une communauté donnée. Une preuve s'administre dans un conflit. Toute preuve apparaît ainsi comme une conséquence de la tension qui règne entre l'intérieur et l'extérieur de la science. Celle-ci se révèle essentielle à la démarche scientifique en tant que telle. L'un des intérêts majeurs de la recherche en intelligence artificielle tient à ce qu'elle permet de soumettre cette tension même à un examen approfondi. Elle mobilise à cette fin toutes les ressources de l'automatisation et de la formalisation. Ce livre, fruit de plusieurs années de recherche collective et internationale, propose les analyses qui permettent de caractériser l'activité probatoire dans l'unité de son projet et la diversité de ses manifestations. – L'ouvrage se divise en quatre parties. La première est constituée par une réflexion philosophique sur le formalisme et l'activité de preuve; la deuxième est plus particulièrement consacrée à la logique; la troisième pose les problèmes des formes d'automatisation de la preuve et déborde sur la quatrième qui traite des activités probatoires dans les sciences humaines. M.-M. V.

 

Résumé :

Français

Le propos est ici de montrer comment l'intelligence artificielle permet de « poser différemment le problème de la preuve » : l'IA force d'abord à se demander ce qui, dans la preuve, relève d'une autoréférence ; ensuite, comment une connaissance s'expose et soulève, enfin, la question de l'instrumentalisation des connaissances et des automatismes de pensée. La preuve est à l'œuvre dans toutes les activités théoriques et pratiques. Dans la recherche scientifique, on recourt à la preuve pour faire admettre une découverte à une communauté donnée. Une preuve s'administre dans un conflit. Toute preuve apparaît ainsi comme une conséquence de la tension qui règne entre l'intérieur et l'extérieur de la science. Celle-ci se révèle essentielle à la démarche scientifique en tant que telle. L'un des intérêts majeurs de la recherche en intelligence artificielle tient à ce qu'elle permet de soumettre cette tension même à un examen approfondi. Elle mobilise à cette fin toutes les ressources de l'automatisation et de la formalisation. Ce livre, fruit de plusieurs années de recherche collective et internationale, propose les analyses qui permettent de caractériser l'activité probatoire dans l'unité de son projet et la diversité de ses manifestations. – L'ouvrage se divise en quatre parties. La première est constituée par une réflexion philosophique sur le formalisme et l'activité de preuve; la deuxième est plus particulièrement consacrée à la logique; la troisième pose les problèmes des formes d'automatisation de la preuve et déborde sur la quatrième qui traite des activités probatoires dans les sciences humaines. M.-M. V.

 

Articles :

pages 1 à 27

Introduction. La preuve à la lumière (?) de l’intelligence artificielle

SZCZECINIARZ Jean-Jacques, SALLANTIN Jean

pages 29 à 57

De la connaissance au calcul : implications épistémologiques du cognitivisme

IMBERT Claude

pages 59 à 86

Descartes et Euclide. Le cogito comme ultime preuve

SZCZECINIARZ Jean-Jacques

pages 87 à 105

Le programme de Hilbert

DOSEN Kosta

pages 107 à 115

Le logique paraconsistante

COSTA Newton C. A. da, BÉZIAU Jean-Yves

pages 117 à 137

Vers un métamathématicien artificiel

PITRAT Jacques

pages 139 à 158

Sur les preuves non déductives en intelligence artificielle

MARQUIS Pierre

pages 159 à 195

Vers un démonstrateur adaptatif

BELLEANNÉE Catherine, NICOLAS Jacques, VOR C’H Raoul

pages 197 à 236

Apprendre la preuve

BELACHEFF Nicolas

pages 237 à 254

Preuves de la déduction automatique et analogie

CURIEN Régis

pages 255 à 277

Les cadres probatoires

SALLANTIN Jean

pages 279 à 297

Règles, déduction, grammaire et langage

ZUBER Ryszard

pages 299 à 330

Des régimes de preuve en langue et discours

VIGNAUX Georges

pages 331 à 349

La preuve et le contrat

FERRIER Didier

pages 351 à 370

Le raisonnement historique à l’épreuve de l’IA

GARDIN Jean-Claude, RENAUD Monique, LAGRANGE Marie-Salomé

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