Logo Sips
Accueil

Abécédaire

Recherche

Intranet

Contact

Système d'information en philosophie des sciences

Logo Sips
ImprimerEnvoyer le lien

ARTICLE

Sélection naturelle et bases neurobiologiques de l’épistémologie

  • Pages : 61 à 74
  •  
  •  
  •  
  • Date de création : 04-01-2011
  • Dernière mise à jour : 04-01-2011

Résumé :

Français

Ce chapitre envisage les fondements neurobiologiques sur lesquels repose l’épistémologie : le développement du cerveau au cours de l’évolution, puis celui du cerveau humain au cours du processus d’hominisation, ont obéi aux lois de la sélection naturelle qui a favorisé l’émergence d’architectures et de modes de fonctionnement cérébraux particuliers. Ces architectures présentent un caractère d’invariance pour toute l’espèce humaine. Peuvent-elles rendre compte des aspects universels des modes d’acquisition de la connaissance, et donc d’éventuelles propriétés universelles de l’épistémologie ? À l’inverse, les influences externes qui s’exercent sur la construction du cerveau (qu’on appelle facteurs épigénétiques) peuvent-elles expliquer l’existence d’un polymorphisme disciplinaire des mécanismes d’acquisition des connaissances, qui correspondrait aux servitudes spécifiques de chaque science ?

 

Résumé :

Français

Ce chapitre envisage les fondements neurobiologiques sur lesquels repose l’épistémologie : le développement du cerveau au cours de l’évolution, puis celui du cerveau humain au cours du processus d’hominisation, ont obéi aux lois de la sélection naturelle qui a favorisé l’émergence d’architectures et de modes de fonctionnement cérébraux particuliers. Ces architectures présentent un caractère d’invariance pour toute l’espèce humaine. Peuvent-elles rendre compte des aspects universels des modes d’acquisition de la connaissance, et donc d’éventuelles propriétés universelles de l’épistémologie ? À l’inverse, les influences externes qui s’exercent sur la construction du cerveau (qu’on appelle facteurs épigénétiques) peuvent-elles expliquer l’existence d’un polymorphisme disciplinaire des mécanismes d’acquisition des connaissances, qui correspondrait aux servitudes spécifiques de chaque science ?

 
Haut de pageRetour à la page précédente