Logique du probable. Démarche bayésienne et rationalité

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Monographie

  • Pages : 136
  • Collection : Nouvelle Bibliothèque scientifique
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  • Support : Document imprimé
  • Format : 22 cm.
  • Langues : Français
  • Édition : Original. Première traduction de l’anglais [Recueil de conférences inédites]
  • Ville : Paris
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  • ISBN : 2-08-211130-X
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  • Date de création : 04-01-2011
  • Dernière mise à jour : 14-10-2015

Résumé

Français

Sont réunies ici sous forme de volume les quatre conférences données par P. S. au Collège de France, en novembre 1979. Le “style parlé” de l’original anglais a été respecté et une Note du traducteur (p. 7) précise les options adoptées en ce qui concerne la traduction des principaux termes techniques. – Autour du concept de rationalité, le propos de l’A. n’est pas d’en écrire l’histoire, mais de se concentrer sur les questions fondamentales qui ont retenu l’attention au cours des quarante dernières années. Comme le titre l’indique, l’accent est mis sur un mode d’approche probabiliste ou bayésien de la rationalité. Chaque chapitre correspond à une des quatre conférences, organisées autour de quatre thèmes importants de la rationalité : – la première porte essentiellement sur «La signification de la rationalité» et sur les fondements axiomatiques des concepts qui s’y rattachent : 1. Aperçu historique; 2. Insuffisances de la théorie classique; 3. Axiomes qualitatifs nécessaires et suffisants; 4. Axiomes qualitatifs nécessaires et suffisants pour la probabilité conditionnelle; 5. Conditions nécessaires et suffisantes pour l’évaluation. – La deuxième conférence est consacrée à «L’apprentissage par l’expérience». Y est examiné le concept bayésien de conditionnement qui constitue l’outil principal de l’apprentissage par l’expérience : 1. L’approche purement bayésienne; 2. Problèmes pour les bayésiens; 3. Convergence de la probabilité subjective vers des distributions de probabilité objective; 4. Signification des énoncés probabilistes; 5. La psychologie de l’apprentissage. – La troisième conférence concerne «Les limites de la rationalité», montre les faiblesses de l’approche bayésienne et, de manière plus constructive, insiste sur ce qui peut être fait à propos des approximations, et sur le statut d’autres démarches finies et hautement constructives pour évaluer un mode d’action rationnel : 1. Chimères de rationalité; 2. Questions d’approximation; 3. Opérationalisme; 4. La place du jugement intuitif. – La quatrième et dernière conférence envisage les rapports entre «Causalité et rationalité», mettant l’accent sur la causalité dans le monde physique et sur la recherche de variables cachées en mécanique quantique, avant de confronter la conception probabiliste du monde défendue par l’A. avec des problèmes plus anciens sur le déterminisme : 1. Trois modèles concurrents; 2. La place de la causalité; 3. Définitions formelles de notions causales; 4. Principe d’échangeabilité et causes cachées. – Résumé des points principaux (pp. 121-122); – Appendice : Citations de Bayes dans le texte original (p. 123). M.-M. V.