La Logique et le monde sensible. Étude sur les théories contemporaines de l’abstraction

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Monographie

  • Pages : 348
  • Collection : Nouvelle Bibliothèque scientifique
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  • Support : Document imprimé
  • Format : 21 cm.
  • Langues : Français
  • Édition : Original
  • Ville : Paris
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  • ISBN : 2-08-210169-X
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  • Date de création : 04-01-2011
  • Dernière mise à jour : 14-10-2015

Résumé

Français

Consacré à la théorie de l’abstraction dans son rapport avec le monde sensible, l’ouvrage s’ouvre sur deux chapitres introductifs destinés à exposer les méthodes mises en œuvre pour résoudre les problèmes de l’abstraction dans le monde sensible. Le premier chapitre («Généralisation et abstraction selon Aristote») est un commentaire aux Catégories (2, 1a 20-1b 12), texte utilisé ici comme fil conducteur pour orienter l’histoire moderne du problème de l’abstraction; – le second chapitre expose brièvement ce qu’est et ce que n’est pas l’abstraction mathématique : les problèmes qu’elle pose permettent de préciser la nature des décisions philosophiques que comporte l’abstraction. – Le corps du livre est divisé en deux parties. La première traite de l’abstraction en tant qu’elle met en rapport les concepts empiriques du sens commun et les concepts des sciences de la nature. Quatre problèmes essentiels se font jour à travers les doctrines étudiées : – 1, celui de l’exactitude des concepts scientifiques en tant qu’on les conçoit comme des limites idéales des concepts sensibles; – 2, celui de la nature propre aux concepts scientifiques d’espace et de temps; – 3, celui des «particuliers égocentriques», i.e. de l’élimination, au niveau de la science, de la référence à l’hic et nunc liés à la perception actuelle; – 4, celui de l’élaboration nécessaire des données sensibles et particulièrement des sense data dont on sait le rôle dans les langages «phénoménaux» pour obtenir des objets publics (Chap. III, Les limites externes du réalisme. La théorie de l’abstraction chez Whitehead; – IV, Le l’inférence à la construction. Première philosophie naturelle de Russell; – V, La seconde philosophie naturelle de Russell; – VI, La Géométrie dans le monde sensible (Nicod, 1923). – La seconde partie («Ensemble ou totalité : les catégories du monde sensible») limite l’étude de l’abstraction au monde sensible, en laissant de côté les questions relatives à la nature propre aux concepts scientifiques, et le rapport de ces concepts aux concepts naturels (Chap. VII, La «Constitution» selon Carnap. La construction logique du monde sensible; – VIII, La structure des apparences. – Conclusion. M.-M. V.