Cet article insiste sur le caractère hybride du réseau associant des entités qui sont des éléments humains et non humains (règles, conventions, connaissances communes). L’identité de l’entité se définit dans l’interaction. «Le collectif est constamment “réparé” et localement reconstruit dans l’interaction». Cette vision du collectif conduit à supprimer la question de la constitution des collectifs : «L’action n’a pas de source et ne rencontre aucun point d’arrêt définitif». Au lieu de chercher les sources de l’action, les auteurs invitent plutôt à analyser sa distribution.