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Comment émerge la coopération ? Quelques enseignements des jeux évolutionnistes

  • Pages : 19 à 44
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  • Date de création : 04-01-2011
  • Dernière mise à jour : 04-01-2011

Résumé :

Français

Cet article se propose de définir, à la suite de Jon Elster, la coopération comme «le comportement d’un individu qui accepte d’agir contre l’intérêt individuel immédiat, mais qui bénéficie à tous si une fraction suffisante, ou la totalité des individus, l’adopte». S’appuyant sur une vaste revue de la littérature de la théorie des jeux standards, les auteurs montrent que les relations interindividuelles, à elles seules, ne permettent pas de fonder la coopération. Ils mobilisent alors les concepts et les modèles proposés par la théorie des jeux évolutionnistes pour formuler les conditions de la coopération. Leurs conclusions ont des conséquences théoriques importantes en ce qu’elles indiquent que l’émergence et la stabilité de la coopération nécessitent la présence de règles et d’institutions, ainsi qu’une meilleure spécification des capacités cognitives individuelles (mémoire et réciprocité), à partir desquelles les agents construisent des heuristiques et des routines.

 

Résumé :

Français

Cet article se propose de définir, à la suite de Jon Elster, la coopération comme «le comportement d’un individu qui accepte d’agir contre l’intérêt individuel immédiat, mais qui bénéficie à tous si une fraction suffisante, ou la totalité des individus, l’adopte». S’appuyant sur une vaste revue de la littérature de la théorie des jeux standards, les auteurs montrent que les relations interindividuelles, à elles seules, ne permettent pas de fonder la coopération. Ils mobilisent alors les concepts et les modèles proposés par la théorie des jeux évolutionnistes pour formuler les conditions de la coopération. Leurs conclusions ont des conséquences théoriques importantes en ce qu’elles indiquent que l’émergence et la stabilité de la coopération nécessitent la présence de règles et d’institutions, ainsi qu’une meilleure spécification des capacités cognitives individuelles (mémoire et réciprocité), à partir desquelles les agents construisent des heuristiques et des routines.

 
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