En réaction à l’idée largement admise consistant à ranger la philosophie politique de Hobbes parmi celles qui s’articulent le plus explicitement avec la philosophie et la science de la nature, le présent article reprend à son compte un doute paradoxal qui apparaît de manière récurrente chez des interprètes très différents : Hobbes utilise-t-il vraiment la nouvelle science galiléenne dans sa philosophie politique ?